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Librairie 9e Quai & Momie
9 février 2017

Stan Silas en dédicace à 9e Quai & Momie !

Le superbe Stan Silas sera en dédicace vendredi 10 mars de 15h à 19h

pour la sortie du premier tome de sa nouvelle série : Parasites !

(et pour tous ceux d'avant qu'on avait adorés !)

couv-parasites

Parasites c'est l'histoire de Duke, 37 ans, ex catcheur en chômage longue durée, raciste, vulgaire, misogyne, fumeur, raisonnablement alcoolique, dont l'éspérence de vie est depuis longtemps dépassée. Il vit sa vie à l'encontre de tous les principes qui amènent tout un chacun à être heureux et en bonne santé. Mais le soir de Noël, Duke découvre l'horrible vérité et devient un fugitif traqué.

Par qui ? Pourquoi ? Par ces parasites qui prennent notre apparence pour nous convaincre que la vie est un don précieux et qui vont s'éfforcer de nous faire vivre le plus heureux et le plus longtemps possible !

Ennemi public n°1 à arrêter de préférence plus mort que vif Duke se retrouve sur les routes où il avait commencé. Mais vers qui se tourner quand le danger peut se cacher derrière chaque visage ?

Stan Silas reviens donc avec une série qu'il nous annonce en trois tomes, chacun d'eux centrés sur un personnage différent, vous l'aurez compris le premier sera donc Duke. Il nous donne directement la couleur puisque sa principale source d'inspiration pour cette nouvelle saga ce sont "les vieux films de SF conspirationnistes" à la façon de Body snatchers revisité avec la patte si particulière de l'auteur.

D'ailleurs il se fait plaisir avec des personnages plus barrés les uns que les autres et des créatures au charme discutable.

Vous l'aurez compris cette fois-ci on sera loin du côté enfantin et magique de Biguden.

Mais le mieux c'est encore de laissez la parole à l'auteur dans cette interview réalisé par Planète BD :

Extrait de l'interview de Stan par la ribambulle :

"Dans Parasites, tu mets en scène un héros on ne peut plus atypique puisqu’il est présenté comme raciste, misogyne et alcoolique. Il part avec un sacré handicap.

Comme je le disais précédemment, j’ai voulu faire une histoire basée autour d’un complot et d’envahisseurs mais il manquait le personnage principal. Quand une histoire fonctionne, ce n’est pas tant pour le fond de l’histoire mais, pour que ce soit intéressant, il faut que les personnages le soient. J’avais envie de faire un personnage antipathique et qu’il soit en quelque sorte un antihéros, quelqu’un qu’on n’aime pas. Au début, j’étais parti sur un ado qui fugue et qui est un peu détestable – je n’aime pas beaucoup les ados (rires) – mais finalement je n’ai pas réussi à le détester suffisamment et ça ne marchait pas. Duke m’est tombé dessus un peu comme ça et à partir de ce moment tout s’est enclenché.

On ressent une forte influence cinématographique et séries TV dans ta manière de mener ton histoire.

Il y a un film d’horreur pas très connu qui s’appelle Feast et, si vous le voyez, vous allez retrouver certaines scènes qui m’ont inspiré. Sinon effectivement mes références sont plus liées au cinéma et aux séries TV tout simplement parce que je ne lis pas de bande dessinée. Il est dans ce cas de figure difficile d’avoir des références dans le domaine. J’essaye donc de rendre tout ça dynamique, d’avoir des plans de cinéma, je m’imagine derrière une caméra.

[...]

Tu as donc commencé à travailler sur le tome 2 ?

En fait, c’est comme pour Biguden, quand j’ai commencé à travailler sur le tome 1 de Parasites, les tomes 2 et 3 n’étaient pas encore écrits mais je savais déjà ce qui allait se passer à peu près. Le plus dur du boulot est fait.

Tu vas donc enchaîner rapidement avec le second tome ?

J’ai les tomes 2 et 3 de Super Caca à réaliser, car j’ai signé pour trois tomes chez Delcourt, je pense les dessiner à la suite. Je mets à peu près deux mois pour dessiner un album de cette série vu que je ne fais ni la couleur ni le scénario. Ensuite je pourrais me consacrer pleinement à Parasites."

Parasites - par Stan Silas

Mais qui est Stan Silas ?!

AVT_Stan-Silas_5192Stan Silas est né en septembre 1977. En 2006, il crée un blog sous le pseudonyme de Sansanx, où il s'entraîne aux rudiments de la BD et rencontre son public. Son premier ouvrage, Meurtres en trois leçons est édité par Danger Public. Dès son plus jeune âge il dessine partout, son entourage lui prédit une carrière artistique. Mais, étudiant, il découvre qu'un artiste c'est prétentieux, ça parle de trucs pas connus et ça mange des pâtes tous les jours... Du coup il préfère passer divers diplômes lui assurant un travail au chaud dans un bureau. Alors qu'il semble complètement débarrassé de cette fibre artistique, en 2006 il replonge en créant son blog BD. Il y prend beaucoup de plaisir, apprend les rudiments de la bande dessinée en s'exerçant et récolte au passage des critiques motivantes. À 34 ans sa véritable nature semble l'avoir rattrapé, La vie de Norman sort dans les librairies, c'est pas trop tôt diront certains. D'un air prétentieux il leur répond que ce n'est qu'un début... Il n’a pas fini de manger des pâtes.

 

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Bon mais avant Parasites qu'est ce qu'il y a eu ?

 

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La dernière sortie en date, Stan Silas la partage avec Davy Mourier au scénario puisqu'il s'agit de Super Caca chez Delcourt :

À l'Imagischool, seuls les enfants les plus doués sont acceptés. L'évaluation ? Avoir suffisamment d'imagination pour donner vie à son rêve sous la forme d'une créature. Quand le petit Lucas, présent par erreur à l'examen d'entrée, fait apparaître Super Caca, tout le monde se moque de lui ! Mais au fil des aventures, Super Caca va se révéler être un des rêves les plus puissants jamais imaginés !

Surprenant, drôle et imaginatif Lucas et Super Caca vont emmener à l'aventure les 8 ans et plus !

 

 

album-cover-large-24376Biguden, série en 3 tomes paru chez EP Média de 2014 à 2016.

Goulwen vit avec sa mère et sa grand-mère dans une petite maison au bord d'une falaise bretonne. Son quotidien est bouleversé par l'arrivée d'une jeune Japonaise, survivante d'un naufrage.

Choc des cultures, légende bretonnes, musique traditionnelle et arts martiaux sont les ingrédients de bases de la trilogie, ajouté à ça beaucoup d'humour, quelques frissons et du suspens, laissez-mijoter et vous obtenez une série indispensable à savourer à partir de 10 ans.

 

..

Couv_187775Sylvaine, paru en 2013 chez Makaka.

L’école est finie, l’été commence et cette année, la petite Sylvaine compte bien en profiter. Direction : la plage ! Suivez-la avec son meilleur ami, le chat Pompon, pour des vacances et des rencontres hautes en couleurs !

Sous ses airs d'aventures pour enfants Sylvaine est en réalité un oneshot d'humour noir où notre petite jeune fille partant en vacance va tomber de mal en pis sur des individus peu recommandables. A dévorer à partir de 14 ans. 

 

 

 

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La vie de Norman, paru de 2011 à 2013 série en 5 tomes chez Makaka.

Norman a huit ans et il est fan de films d’horreur : Freddy Krugger, Jason Vorhees et Michael Myers sont ses modèles, dont il reproduit les exploits dans la vie réelle. Jérémy, le petit nouveau qui vient d’emménager au village, rejoindra vite la longue liste des enfants disparus et ne fera plus parler de lui… Mais Garance veille ! Cette jolie blondinette, va mener l’enquête sur l’étrange absence de son petit amoureux…

Humour noir à haute dose à partir de 14 ans !

 

 

 

Vous pouvez retrouver tous les livres de Stan Silas vendredi 10 mars de 15h à 19h pour notre après-midi dédicace à la librairie et sur le site Momie.

Suivez toute notre actualité sur Facebook.

 

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Sources :

http://stan-silas.fr/

http://www.planetebd.com/interview/stan-silas/1060.html

http://la-ribambulle.com/bulle-de-stan-silas-2/

http://www.bedetheque.com/auteur-24033-BD-Silas-Stan.html

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6 février 2017

Merwan et Dédola en dédicace et concert dessiné à Annecy !

Samedi 18 février Merwan Chabane et Loulou Dédola seront en dédicace chez 9e Quai & Momie

de 15h à 19h

et en concert dessiné à partir de 21h à l'Amnésie !

 

Avez-vous entendu parler de Jeu d'ombres la bande-dessinée en 2 tomes de Merwan et Dédola ? Non ? Alors jetez-vous dessus !

Jeu d'ombres tome 1Jeu d'ombres tome 2

Cengiz, fils d'immigré turc, vie en banlieue lyonnaise dans les année 2010. Étudiant brillant en droit, il s'engage en politique, avec Viviane dont il est amoureux, pour redynamiser son quartiers et les jeunes grâce à son charisme naturel. Les politiques et les autorités voient en lui un potentiel médiateur pour ramener le calme dans les banlieues après les tensions apparues à cause des récentes émeutes. D'ailleurs Cengiz se réclame de Mustapha Kemal, dit "Atatürk", militant laïc et humaniste pour changer le monde qui l'entoure. Seule ombre au tableau, son frère Sayar, ancien caïd ultra violent de la cité et actuellement emprisonné en Turquie. Entre problème personnels et politiques Cengiz va devoir user de toutes ses ressources pour s'en sortir sans trop de casse. 

Ce qui vient tout de suite à l'esprit en lisant Jeu d'ombres c'est The wire ou encore La haine avec le quotidien des quartiers "chauds" et les jeunes qui veulent s'en sortir mais qui ne croient plus en leur élus. Loulou Dédola signe ici un thriller ancré dans les cités où parfois, les engagements sociaux et politiques sont étroitement liés à la criminalité. Le tout est adroitement mis en image par Merwan Chabane (L'or et le sang) qui s'illustre avec des mise en page dynamiques et très cinématographiques. Prenant et haletant de bout en bout.

Jeu d'ombres-Merwan-Dedola

 

Loulou Dédola

Enfant de la banlieue lyonnaise et leader du groupe RCP, Loulou Dédola est auteur, compositeur et interprète. Globe-trotter, il a su capitaliser de ses nombreuses tournées africaines pour investiguer et infiltrer les réseaux criminels africains. Cette période de sa vie lui inspirera son premier roman, 419 African Mafia, et sa première bande dessinée éponyme. Il est le scénariste de l’adaptation cinéma sorti en 2014. Amoureux du peuple turc et passionné par la révolution kémaliste il séjourne très régulièrement en Turquie. Jeu d’Ombres est le premier fruit de cette nouvelle quête.

 

 

 

Merwan Chabane

Merwan Chabane est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Après un passage par l’École des Gobelins, il fait ses premières armes dans le milieu du jeu vidéo, mais également en réalisant des story-boards pour différentes séries d’animations. En 2002, il se fait remarquer avec son film de fin d’études, « Biotope », court-métrage d’animation multi primé qu’il écrit et réalise. Soutenue par le CNC et Arte, cette expérience se poursuit avec la réalisation d’un autre court-métrage d’animation, « Clichés de soirée » sélectionné pour le prix du cartoon d'or 2009. En 2007, il est contacté pour collaborer au long métrage des « Lascars » en tant que story-boarder. Il publie en 2009 la bande dessinée Fausse garde aux éditions Vents d’Ouest, la version retravaillée et exhaustive de sa première BD Pankat. Puis il publie également chez 12BIS le premier Volume de la saga d’aventure L’Or et le Sang qu’il dessine sur une mise en scène de Fabien Bedouel, coécrite par Maurin Defrance et Fabien Nury. Il entame ensuite la création d’albums, seul ou en collaboration, comme avec Bastien Vivès, par exemple.

 

Jeu d'ombres-Merwan-Dedola

 

Les auteurs vous racontent dans une interview exclusive à Glénat l'histoire de Jeu d'ombres :

"Racontez-nous votre rencontre et la naissance de ce projet…

Loulou Dédola : Tout le mérite de notre rencontre revient à Nicolas Forsans que j'avais rencontré chez Ankama. Il m'a présenté Philippe Hauri, directeur éditorial chez Glénat. Ce dernier cherchait des sujets originaux. Je lui ai proposé Jeu d'Ombres, il m'a proposé Merwan !

Merwan : Nicolas Forsans était déjà l'éditeur de Loulou sur 419 Africain Mafia. Après une soirée arrosée au festival de Chinon où il a été le seul à reconnaître mon mime de Philippe Noiret, on a compris qu'on avait des atomes crochus. La fois d'après, on s'est retrouvé à 4 pour un déjeuner avec Philippe Hauri, Loulou, Nicolas Forsans et moi-même. On est sortis de table à 15h30, j'ai mis mon point d'honneur à ne pas dire oui tout de suite, mais le projet et le fait de travailler avec Loulou m'enthousiasmait déjà…

 

En filigrane de son intrigue familiale et policière, Jeu d'Ombres dresse un portrait des banlieues françaises dans leur ensemble. Quel constat en faites-vous ?

Loulou Dédola : Au cinéma il y a eu La Haine, la situation était décrite comme une tombée dans le vide, totalement désespérée. Puis nous avons eu Entre les murs : la banlieue serait victime d'un malentendu, d'une interprétation décalée de la réalité qu'un professeur avisé pourrait à lui seul dissiper… Pour répondre à votre question, j'ai écrit ce scénario. Lisez Jeu d'Ombres, c'est mon constat !

Merwan : Le constat, c'est que la banlieue porte toujours bien son nom : un lieu mis au ban. Ça m'attriste quand on sait les énergies et les talents qui animent les quartiers. C'est encore une gageure aujourd'hui de s'en sortir quand on vient de là. La seule différence, me semble-t-il, c'est que cette jeunesse n'attend plus rien de l'État.

 

Jeu d'ombres-Merwan-Dedola

 

Les codes narratifs du thriller vous permettent ici d'apporter un point de vue sur des problématiques politiques et sociales très actuelles. Vous sentez-vous dès lors investis d'une mission ?

Loulou Dédola : C'est drôle votre question. Lors de notre première rencontre, j'avais usé d'une formule tirée du film The Blues Brothers. Merwan était tenté mais pas disponible. Son agenda était surchargé. Il n'avait pas deux ans à consacrer au projet. Je lui ai dit ironiquement : « Nous sommes en mission pour le seigneur. »

Il y a des contre-chants en banlieue qu'il faut faire raisonner. Nous avons besoin de justice sociale, de laïcité et d'activité économique dans les quartiers. Sinon ce sera les trafiquants de drogue et les religieux ! Il a accepté la mission…

Merwan : Chacun de mes films ou de mes albums est une mission. Si je me lance dans une narration il faut que je me sente partie prenante de l'histoire. Jeu d'Ombre ne déroge évidemment pas à cette règle.

 

L'album est imprégné par le Kémalisme, ce mouvement politique né de l'idéologie d'Atatürk en Turquie. Qu'est-ce que ce personnage vous inspire ?

Merwan : C'est Loulou qui m'a le mieux parlé de Mustafa Kemal. Pour un français, Atatürk me semble extrêmement proche de la philosophie française.

Loulou Dédola : Je rentre d'Izmir en Turquie, la ville kémaliste par excellence. Kemal est un moyen, pas une fin. Il incarne l'espoir d'une vie de liberté et de progrès. Personne ne s'habille comme lui, ne cherche à savoir ce qu'il mangeait ou comment il vivait dans l'intimité. C'est l'antithèse d'un prophète ! Kemal, c'est De Gaulles, Jaurès, Martin Luther King et Mandela à la fois. Depuis les pré-socratiques jusqu'à la révolution kémaliste en passant par le Siècle des Lumières, des hommes ont cherché à comprendre le monde par la raison et la science animé par un humanisme sans borne. Kemal est un maillon essentiel dans la chaîne de ceux qui veulent sortir les peuples de l'obscurité et la misère. Ne m'interrogez pas sur Kemal, je suis intarissable !

 

Jeu d'ombres-Merwan-Dedola

 

Même s'il est très ancré dans le réel, votre récit reste une fiction. Pourquoi avoir choisi cet angle plutôt que celui du documentaire ?

Loulou Dédola : Je suis un entertainer avant tout !

Merwan : En ce qui me concerne, je n'aurais pas dessiné Jeu d'Ombres s'il s'agissait d'un documentaire. J'aime travailler sur des fictions parce qu'on peut pousser les situations, articuler les séquences sans se soucier des réalités historiques. La part ludique est importante surtout sur un projet comme celui-ci qui aborde des problématiques lourdes.

 

Quel impact pensez-vous que la culture, et a fortiori la bande dessinée, peuvent avoir sur ce type de sujets ?

Merwan : Honnêtement je n'en ai aucune idée. À force de faire des livres je n'anticipe plus. Je mets toutes les chances de mon côté afin de faire d'en bons albums et de convaincre mes éditeurs de l'intérêt des projets, mais ensuite... Alea Jacta Est.

Loulou Dédola : Vous voulez qu'on parle de mon compatriote Gramsci ? Des superstructures ? La BD est un magnifique outil comme toute forme d'expression artistique. Bob Marley chantait : « We free the people with music. » (nous libérons le peuple par la musique) J'aime bien cette idée que notre bande dessinée serve à des gamins pour se libérer de l'obscurantisme de la délinquance.

 

Dans sa façon de décrire les rouages du réel et une vision non manichéenne de la société, Jeu d'Ombres fait penser à des séries TV comme The Wire (Sur écoute) aux USA, ou Engrenages en France. S'agit-il de références que vous revendiquez ?

Merwan : Ce sont mes deux séries favorites, j'aime les gens qui savent de quoi ils parlent. C'est le cas de Loulou, sa vision du réel est puissante.

Loulou Dédola : Je n'ai pas le temps de regarder la télé… Mais depuis le temps que j'en entends parler de The Wire il va bien falloir que je la regarde en Blu-ray ! Pour le reste, quand j'écris je pense surtout à mon vécu. Et à Sergio Leone…

 

Jeu d'ombres-Merwan-Dedola

 

Loulou, pouvez-vous nous raconter votre parcours et ce qui vous amène aujourd'hui à porter vos combats en BD ?

Loulou Dédola : En ce qui concerne mon parcours, je ne parlerai qu'en présence de mon avocat ! (rires)

Plus sérieusement, je viens d'univers interlope. J'ai transité ensuite par la télé, la musique, le cinéma. Mais c'est dans l'univers de la BD que j'ai rencontré le plus de gens sincères et intègres. Peut-être que les enjeux économiques d'un film sont trop élevés pour préserver les rapports humains. En tous cas, dans la BD je m'éclate !

 

Merwan, qu'est-ce qui vous a motivé dans ce projet qui s'éloigne des thématiques que vous avez pu aborder dans votre carrière ?

Merwan : Je n'ai jamais abordé deux fois la même thématique dans ma carrière. Jeu d'Ombres est donc dans la continuité de mes ruptures, j'imagine. Ce qui m'a motivé, c'est la connaissance profonde de Loulou des quartiers et sa capacité à comprendre ce qui relie les différents univers entre eux. C'est une qualité rare.

 

Avez-vous adapté en conséquence votre dessin sur cet album ?

Merwan : Comme pour mes thématiques, mon dessin varie en fonction de ce que je traite. Pour Jeu d'Ombres, j'ai travaillé à la plume et au lavis d'aquarelle. D'une part, j'avais envie d'aborder cette technique, mais je pense aussi qu'elle donne un grain ombrageux qui sert bien l'esprit thriller du livre. J'ai aussi opté pour des cadrages dynamiques et des formats allongés pour les cases. Ça donne à l'album un côté cinématographique qui colle bien avec nos influences."

 

 

Jeu d'ombres-Merwan-Dedola

 

Et samedi 18 février tout ce beau monde se retrouve à la librairie pour un après-midi dédicace de 15h à 19h.

Suite a quoi vous pourrez retrouver les auteurs à l'Amnésie à partir de 21h pour une soirée concert dessiné, musique, apéro et burgers au programme !

Retrouvez toutes les informations pour ces évènements sur notre Facebook et sur Momie.fr, mais aussi sur le Facebook de l'Amnésie et sur leur site Internet !

L'Amnésie se trouve au 37 Avenue des Barattes à Annecy. Téléphone : 09 54 72 46 81.

 

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Sources :

Toutes les images de la bd sont extraite du blog de Merwan : http://findufond.blogspot.fr/

http://www.bedetheque.com/serie-53256-BD-Jeu-d-ombres.html

http://www.bedetheque.com/auteur-9301-BD-Merwan.html

http://www.bedetheque.com/auteur-36219-BD-Dedola-Loulou.html

http://www.glenatbd.com/bd/jeu-d-ombres-tome-1-9782344003565.htm

http://www.glenatbd.com/actu/interview-dedola-merwan-jeu-d-ombres.htm

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