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Librairie 9e Quai & Momie

18 novembre 2017

Laurent Verron en dédicace le 25 novembre.

Nous recevrons Laurent Verron

samedi 25 novembre de 14h30 à 18h

pour la sortie de son Spirou : Il s'appelait Ptirou.

Il s'appelait Ptirou

 

Spirou, un personnage mythique.

Né en 1938 dans l’hebdomadaire qui porte son nom, il vit depuis près de 80 ans de passionnantes aventures et de nombreux auteurs de talent se sont succédés pour l’animer. Ces histoires ont été éditées dans la série intitulée « Les aventures de Spirou et Fantasio ».
55 titres sont parus à ce jour, au rythme d’une nouveauté annuelle.


Mais d’autres auteurs — sans avoir forcément l’ambition de reprendre la série — avaient le désir d’apporter leur pierre à l’édifice, de donner leur vision de Spirou. La collection « Le Spirou de… » chez Dupuis leur permet de s’approprier le personnage le temps d’un album ou plus et de donner le meilleur de leur talent pour continuer à nourrir le mythe.

Aussi après Schwartz et Yann, Frank Pé et Zidrou, Benoit Ferroumont, Makyo, Tehem et Toldac ou encore Emile Bravo pour ne siter qu'eux, voici le tour de Laurent Verron et d'Yves Sente de nous proposer leur version de Spirou et par la même occasion le douzième album de la collection.

 

Deux auteurs :

 

VerronLaurent Verron est né à Grenoble en 1962. En 1985, il débute dans la vie active comme maquettiste dans une agence de publicité. Autodidacte, il affiche des influences différentes de nombre de ses confrères. Il a lu "Le Journal de " Mickey " bien avant de découvrir " Spirou ".

Walt Disney est une référence absolue pour lui. Il ne sait pas encore que si Franquin, Morris, Peyo et Roba ont fait de la bande dessinée, c’est en pensant d’abord à l’oncle Walt. Son premier coup de foudre franquinien se situe à l’époque du " Trombone illustré ". L'envie de faire de la bande-dessinée ne le quittera plus.
Ayant appris que Jean Roba, le créateur de Boule et Bill, cherchait un collaborateur, il lui adresse sa candidature et quelques-uns de ses dessins. A son grand étonnement (" A l’époque, je dessinais comme un réverbère… " dit-il) son travail est remarqué. Il rencontre alors Roba à Bruxelles. Le courant passe bien entre les deux hommes. " J’ai travaillé avec Jean entre 1986 et 1989 sur le lettrage, les décors et j'ai appris à être précis dans mon crayonné, à bien utiliser la plume et le pinceau pour avoir un trait dynamique et vivant, un trait "lancé" comme disait Roba".


Après trois années d’apprentissage intensif, Verron rêve de créer sa propre bande dessinée. Durant son séjour en Belgique, il rencontre l’éditeur Claude Lefrancq et devient, en 1991, le dessinateur de la mini série (3 albums) d’aventures exotico-humoristiques " Le Maltais " (scénario : Loup Durand). Pendant cette période, il dessinera quelques histoires courtes pour le journal "Spirou". En 1994, il contacte le scénariste Yann. Deux ans plus tard, ils proposent au Lombard les aventures comico-délirantes d’Odilon Verjus.


Verron veille à se ménager de nouveaux territoires graphiques (pour l’essentiel avec son complice Cric). En 2000, il participe au collectif « Comix 2000 » de l’association. En 2003, il initie la collection "Petits Délires" du Lombard en publiant " Au fil du zinc ", un recueil de croquis au crayon gras de personnages pris sur le vif au bistrot, accompagné de textes de Cric.

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Fort de l’aide que Verron lui a apportée sur les dernières planches de l’album " Les quatres saisons " (octobre 2001), Jean Roba lui confie, sans restriction, le destin de ses héros Boule et Bill. Le premier album de Boule et Bill signé Verron sort en 2003.
Par la suite un album sortira tous les deux ans

Il se consacre désormais à des histoires plus personnels :
La publication de Fugitifs sur Terra II, quatre tomes sont sortis depuis 2009, marque une nouvelle étape dans sa carrière de dessinateur. Réalisé en étroite collaboration avec Cric -Verron alimente le scénario en idées et en propositions- ainsi qu'avec Anne-Marie Ducasse, la coloriste; "Fugitifs" lui permet de créer une véritable série pour tout public et de renouer avec sa vision d'une bande-dessinée intemporelle, capable d'enchanter petits et grands...

 

SenteYves Sente est né à Uccle dans la banlieue de Bruxelles. Scénariste de séries de bande dessinée à succès et pilier du groupe Médias Participations, il enchaine les reprises de séries comme scénariste, tout en réalisant des projets plus personnels.

Bercé dans sa jeunesse par les classiques de la bd franco-belge, Yves Sente suit des études de gestion et de droit à Bruxelles, Louvain-la-Neuve et Chicago. Diplômé, il entre aux éditions du Lombard où il devient rédacteur en chef de plusieurs magazines en 1991, intègre le comité de direction en 1992 et est nommé directeur éditorial en 1993.

Il lance notamment les collections Signé, Troisième Vague, Troisième degré, Polyptyque, Petits Délires et Portail que l’éditeur décide aujourd’hui d’arrêter pour se concentrer sur la marque principale.

En 2008, il abandonne ce poste pour prendre le titre moins absorbant de directeur littéraire.

Depuis 1999, il s’est aventuré dans le métier de scénariste BD. Il est ainsi retenu pour la poursuite de la série Blake et Mortimer en alternance avec Jean Van Hamme et signe quatre épisodes. Par ailleurs, il a été choisi comme successeur de Jean Van Hamme, pour la série Thorgal. Enfin, il travaille sur une suite de la série XIII avec William Vance. En 2007, il a lancé avec François Boucq un thriller dans le monde catholique le Janitor. Avec Grzegorz Rosinski il a également signé le diptyque dans le domaine de la peinture au 19e siècle la Vengeance du Comte Skarbek.

Yves Sente poursuit à son rythme une belle carrière dans le 9e art.

 

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L'album présenté par les éditions Dupuis :

C'est une surprenante et dramatique histoire que celle qui fut contée le soir de ce Noël 1959, dans une demeure de la banlieue de Charleroi. Réunis auprès de leur oncle Paul, trois enfants impatients réclament un récit, lequel sera inspiré d'un épisode vieux de presque trente ans...

La Grande Dépression fait rage à cette époque malmenée : tensions sociales, grèves et conflits sont le lot quotidien des entreprises industrielles. Celle de Henri de Sainteloi, grand patron de la Compagnie Générale Transatlantique, ne fait pas exception à la règle. Poussé par ses actionnaires à renégocier les frais de locations des quais, Monsieur de Sainteloi doit se rendre à New York et en profite pour y emmener sa fille unique, Juliette, ravissante enfant atteinte d'une grave insuffisance cardiaque. À des kilomètres de Paris, sur les rives pluvieuses de la Seine, le cirque Marcolini est en deuil : Madly, sa trapéziste vedette, est victime d'un tragique accident qui force Ptirou, son fils, à quitter les saltimbanques pour tenter sa chance en Amérique, là où dit-on tout est possible à qui poursuit ses rêves. Sur le paquebot en partance pour le Nouveau Continent, voici l'histoire d'une improbable rencontre, d'une aventure bouleversante.

Laurent Verron, le digne héritier de Roba, Peyo et Franquin, et Yves Sente le scénariste aux mille visages se sont immergés dans l'atmosphère de ces années grises afin d'en restituer brillamment l'essence. Le trait enlevé de Verron magnifie ce panorama plein de caractère d'une époque en proie à la lutte des classes, sur fond d'immigration et de vastes traversées. Cette épopée transatlantique, que colorent les romans de Dickens, fait se côtoyer la grande Histoire avec la petite à travers les destinées de ses deux jeunes héros. Il s'appelait Ptirou, ou les origines du personnage de Spirou créé par Rob-Vel, réinvente l'aventure romanesque.

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Nous attendons tous avec impatience la semaine prochaine pour la sortie de cette nouvelle histoire de Spirou le 24 nobrembre et bien sûr la dédicace de Laurent Verron le lendemain, samedi 25 novembre de 14h30 à 18h.

On vous attend nombreux !

Vous pouvez retrouver plus d'informations sur l'auteur directement sur son site.

Et toute notre actualité sur Facebook et les livre cités sdans cet article directement en librairie ou sur www.momie.fr !

 

 

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Sources :

www.dupuis.com/seriebd/le-spirou-de/1276

https://www.verron-laurent.com/accueils/biographie

https://www.bedetheque.com/auteur-254-BD-Sente-Yves.html

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6 juin 2017

Festival International du Film Animation d'Annecy 2017

Comme tous les ans arrive la grande période du Festival International du Film d'Animation d'Annecy.

Cette année les festivités auront lieu du 12 au 17 juin.

Et croyez le votre librairie ne sera pas en reste puisqu'une fois de plus

il y a du très très beau monde qui va venir nous rendre visite !

 

Cliquez-moi !

Le Festival est tous les ans une extraordinaire occasion pour rencontrer des professionnels du monde de l'image et de l'animation, et entre deux projections et une conférence, s'aérer un peu l'esprit au bord du lac est des plus agréable !

Mais pour rencontrer des artistes il n'est pas nécessaire d'avoir un pass : rendez-vous toute la semaine à la librairie pour en rencontrer !

Notre programme 2017 :

Lundi nous laissons à tout le monde le temps d'arriver, de récupérer son badge, de visiter la vieille ville et les abords du lac.

 

Mardi 13 juin :

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10h - 12h : Nous recevrons Robert Valley pour Pear cider and cigarettes.

Court-métrage écrit et dirigé par Robert Valley nominés aux Oscars 2017!

Pear Cider and Cigarettes publié chez Akileos est un récit autobiographique, mais plus qu’une méditation sur les relations et le travail, c’est une plongée au cœur d’un tourbillon de médicaments, de sang, de sexe, de maladies et de voyages internationaux. C’est aussi et surtout, l’histoire d’un amitié hors du commun.
A travers les yeux de Robert Valley, l’histoire saute de l’enfance à l’âge adulte, de l’insouciance aux responsabilités, de la vie à la destruction.

Artiste américain originaire de Vancouver, Robert Valley travaille essentiellement dans le milieu de la pub.

En 1999 il se met en freelance et travaille avec des sociétés comme Passion Pictures London, Curious Pictures, ILM et Warner Bros Animation.

Chez Passion Pictures il réalise notamment une pub controversée pour Virgin Cola, designée par Jamie Helwett (Gorillaz).

En 2000 il signe un contrat d'exclusivité avec Wildbrain, studio spécialisé dans les films publicitaires animés. Il officie depuis là-bas comme réalisateur, designer et animateur. Il est réputé pour ses animations de personnages féminins, il a d'ailleurs collaboré à la série Aeon Flux (Peter Chung), ainsi qu'au court-métrage "1001 Nights" désigné par le japonais Yoshitaka Amano. A noter qu'il a également réalisé une version animée en flash de la BD française "Anita Bomba".

A côté de cela, Robert Valley est aussi un auteur de bd publié chez DC Comics & Heavy Metal Magazine.

 

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15h - 18h : Edouard Cour avec L'extrabourifante aventure des Super Deltas chez Akileos.

Un récit à la croisée du sentaï (bioman, power rangers,…) et du manga jeunesse d’action et d’aventure (Dragon ball, One piece,…), mettant en scène une équipe hors norme face aux forces maléfiques d’un monde étranger. L’alliance de deux gamins, d’une jeune fille, d’une grand-mère et… d’un pigeon.
Parviendront-ils à sauver leur monde, bien qu’ils ne soient pas vraiment ceux qui devaient endosser ce rôle…?

Édouard Cour est scénariste et dessinateur de BD. Il est diplômé de l'École d’Arts Plastiques de Paris (2004-2005) et est titulaire d'un Master section Design Visuel à l’IAV (Institut d’Arts Visuels) d’Orléans (2005-2010).

Il est également l'auteur d'Herakles et de O-senseï aussi chez Akileos.

 

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15h - 18h : Malec pour Le Monde à Malec chez Delcourt.

Le Monde à Malec c'est l'épopée barrée d'un couple franco-coréen qui a choisi de s'exiler au Japon. C'est un voyage aux multiples facettes, où la bonne humeur côtoie la bêtise, la tendresse, le trash et le rire !

Malec est un dessinateur, blogueur et storyboarder français.
Rêvant de bande dessinée et d’animation, il part pour le Japon et en revient au bout de trois ans.
En tant que storyboarder, il a travaillé sur des dessins animés comme Wakfu du studio Ankama,Calimero ou Casper.
Malec est un des utilisateurs les plus connus du Turbomédia. Créé par son compère Balak, ce média permet de mêler la BD et l’animation, qu’il utilise pour présenter des histoires inspirées de son quotidien ou de sa jeunesse.

 

Mercredi 14 juin :

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15h - 18h : Fabien Toulmé pour Les deux vies de Baudoin chez Delcourt.

Baudoin est un trentenaire solitaire, enfermé dans un quotidien monotone. Son frère, Luc, est à l'inverse un esprit libre, voyageur et séducteur. Un jour, Baudoin se découvre une tumeur qui ne lui laisse que quelques mois à vivre. L’anti-héros décide alors de tout plaquer pour partir avec son frère. Un récit touchant sur les liens familiaux et sur le thème universel de la réalisation personnelle.

Lecteur de bande dessinée classique franco-belge dès son plus jeune âge, Fabien Toulmé commence à dessiner à 7-8 ans. Il suit des études d’ingénieur en génie civil et urbanisme, puis il voyage à l’étranger (Brésil, Bénin, Guyane, Guadeloupe) pendant dix ans pour son travail. Suite à des rencontres avec des dessinateurs brésiliens, il rentre en France en 2008 avec l’envie de se consacrer à la BD. En 2012, il se rend au Festival d’Angoulême où il propose aux Éditions Delcourt de raconter la naissance de sa fille Julia, porteuse d’une trisomie 21 non détectée pendant la grossesse. Ce n’est pas toi que j’attendais sort en 2014 et remporte un grand succès public et critique.

 

 

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15h - 18h : Tommy Redolfi pour Holy Wood - Portrait fantasmé de Marilyn Monroe chez La Boite à Bulle.

Holy wood, le «Bois Sacré», est une sombre forêt de conifères, peuplée de monstres de foire et de vieilles caravanes ; c’est là-bas que naissent les stars de cinéma qui font tant rêver les spectateurs. Dans l’espoir d’en devenir une à son tour, la fragile Norma vient s’installer dans cette étrange ville-fantôme qui lui permet, malgré l’obscurité ambiante,de se retrouver sous le feu des projecteurs. Passé les premiers échecs, la frêle jeune femme se retrouve au coeur de l’attention du couple Wilcox, énigmatique fondateur de Holy wood. Grâce à eux, Norma Jeane Baker devient Marilyn. LA Marilyn. Une femme très différente de la véritable Norma. Trop, peut-être ? Le portrait revisité de Marilyn Monroe dans un Hollywood fantasmagorique, fascinant et inquiétant.

Né en 1979, Tommy Redolfi a suivi les cours de l’école Émile Cohl de Lyon. Il a participé aux cinq numéros du fanzine Mister Green et à divers collectifs de renom (Patate Douce et Verlaine, Ronsard, Rimbaud aux éditions Petit-à-petit). Ses premiers albums ont été publiés aux éditions Paquet : Rayban Dog, en 2003, sur un scénario de Paul Murphy, et La Perspective Nevski, adapté de Nicolas Gogol, en 2005. Deux premiers ouvrages remarqués tant par le public que par la presse.

 

 

Jeudi 15 juin :

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10h - 12h : Antoon Krings pour l'ensemble de ses Drôles de petites bêtes de chez Gallimard jeunesse et notamment Apollon le grillon.

De 10h à 11h rencontre scolaire et de 11h à 12h dédicace tout public.

Antoon Krings est né en France, en 1962, d'un père danois et d'une mère française. Après des études d'arts graphiques à l'ESAG, il dessine des imprimés textiles pour le couturier Emmanuel Ungaro. Puis il décide de se consacrer à l'écriture et l'illustration de livres pour enfants. En 1989, il signe ses premiers albums à l'École des loisirs.
En 1994, il crée la collection devenue célèbre des Drôles de Petites Bêtes qui compte maintenant près de soixante titres, fait l'objet d'une série animée en 3D et d'un premier CD-rom.
En 2010, le prix du meilleur illustrateur lui est décerné à l'occasion du 22e festival de la BD de Sollies.

 

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12h30 - 15h30 : Zombie walk ! Départ depuis les jardins de l'Europe jusqu'à la librairie (plus d'info dans le lien)

 

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15h30 - 17h30 : Arthur De pins et Alexis Ducord pour Zombillenium chez Dupuis.

Au Parc d'attraction Zombillénium, on n'embauche qu'à durée indéterminée. Les critères de sélection ne sont pas trop durs, on refuse juste les simples mortels. Francis von Bloodt, vampire de son état, gère en bon père de famille cette petite entreprise qui ne connaît pas la crise... Une comédie à l'humour noir impeccable.

Né le 22 septembre 1977, Arthur De pins termine les arts-Déco 23 ans plus tard après deux dernières années à étudier l'animation. Geraldine, son premier court-métrage, ayant obtenu un petit succès, il poursuit avec l'Eau de Rose en 2003 et la Révolution des crabes en 2004. En 2004, il travaille avec MrZ sur le design de sa série Jet Groove (sur France2 en 2006) et se consacre excusivement à l'illustration en faisant de petits détours par le dessin animé (Xilam), la pub (Nutella, Carrefour) et la BD (Spirou, Bodoï). En 2006, FATALE, la série dont il est co-auteur avec Camille "Eau-de-Rose" Serceau rentre en développement chez Xilam. En 2006 toujours, sortie de Péchés Mignons, recueil édité par Fluide Glacial (Fluide Glamour pour être exact) des planches parues dans Max-mag. A partir de 2010 commence la sortie de Zombillenium et en 2017 la série est adapté en film d'animation.

 

Vendredi 16 juin :

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15h - 18h : Philippe Valette pour Jean-Doux et le mystère de la disquette molle chez Delcourt.

L'histoire se déroule dans une petite entreprise spécialisée dans les broyeuses à papier qui vient de se faire racheter, le matin même, par un gros concurrent. L'aventure commence lorsque Jean-Doux fait cette découverte mystérieuse : une mallette contenant une disquette molle dans un faux-plafond du débarras. Après avoir mis sa collègue dans la confidence à la cantine, ils décident d'enquêter.

Philippe Valette est né à Béziers, a grandi à Lyon et Réside à Paris.
Après un bac en Arts Appliqués, il obtient un DMA en cinéma d’animation. Pendant plusieurs années, il travaille dans les domaines qui le passionnent : le cinéma, l’animation et les jeux vidéo. Mais pour raconter des histoires le plus librement possible, avec aucune contrainte financière, il décide de se tourner vers la bande dessinée. Il commence alors à dessiner sur son blog avec une boîte de huit feutres, Georges Clooney ; un exercice d’expérimentation. Ses idées de situations et de dialogues s’inspirent de tout ce qu’il consomme au quotidien : films, séries, livres, jeux vidéo, actualité, vidéos et images insolites...

 

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15h - 18h : Davy Mourier pour La petite mort chez Delcourt.

La Petite Mort vit des jours heureux avec Papa et Maman Mort. Il va à l'école, tombe amoureux d'une fille de sa classe et essaie de se faire des amis. Bref, à quelques détails près, la Petite Mort est un enfant comme les autres, si ce n'est qu'il a un avenir tout tracé : quand il sera grand, il reprendra le travail de Faucheuse de son père. Ce qui tombe mal, car la Petite Mort veut être fleuriste !

Davy Mourier est presque un artiste complet. Presque, parce qu’il ne danse pas et ne chante pas. Mais sinon, il sait écrire des blagues, ce qui fait de lui un scénariste, réalisateur et acteur de séries TV comme NerdZ ou Karaté Boy, deux chefs-d’oeuvres très connus par les boutonneux de l’Internet. Avec Monsieur Poulpe, il anime, réalise, fabrique également Le Golden Show, une émission à sketchs qui a bien fait du ramdam sur la toile (goldenmoustache.com) avec 150 à 200 000 vues à chaque émission. En plus de cela, il présente des programmes consacrés à la BD et au manga sur la chaîne Nolife (101% et Roadstrip) et fait des BD qui se vendent comme des petits pains ! Il sera présent pour l'ensemble de son oeuvre.

 

bouletChloe_Vollmer_Lo13h30 - 15h30 : Boulet pour ses Notes chez Delcourt et l'ensemble de son oeuvre.

On ne le présente plus mais Boulet est né à Meaux. Il réside à Paris.
Il est titulaire d’un bac arts plastiques et d’un diplôme d’arts graphiques des Arts décoratifs de Strasbourg. Il intègre le magazine Tchô et en devient un dessinateur récurrent avec La Rubrique scientifique, qui deviendra une série d’albums en 2002. Depuis, il publie sous différents rôles : scénariste pour Womoks (Glénat), dessinateur, scénariste et coloriste pour la série jeunesse Raghnarok (Glénat), dessinateur à partir du tome 5 de Donjon Zenith (Delcourt), aux côtés de Lewis Trondheim et Joann Sfar. Il est aussi connu pour ses rubriques dans Psikopat et surtout pour son blog, où il publie des petits récits sur sa vie quotidienne, dont est tirée la série Notes (Delcourt). En 2012, il scénarise La Page blanche (Delcourt) avec Pénélope Bagieu au dessin.

 

 

 Samedi 17 juin :

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10h - 12h : Ugo Bienvenu pour Paiement accepté et Sukkwan Island chez Denoël Graphic.

Le nom vous semble familier ? C'est parce qu'il est le co illustrateur de l'affiche du festival de cette année avec Kevin Manach !

Ugo Bienvenu commence sa formation artistique à l’école Estienne en DMA illustration, avant d’intégrer la section cinéma d’animation à Gobelins l’école de l’image dans laquelle il co-réalise son premier court-métrage en équipe, “Jelly Sunday”, pour le festival international du film d’animation d’Annecy, ainsi que “Jean-luc”. En 2010, durant son séjour à la Californian Institute of the Arts (Los angeles), il s’oriente vers l’animation expérimentale et réalise son premier court-métrage “Je t’aime” ainsi que le clip “Fragments” pour le musicien Chris Adams du label zotrecords. De retour en France, il intègre Miyu Productions en tant que réalisateur. Il réalise le clip du titre “Voyage chromatique” pour Renart, du label Dawn Records, avec Kevin Manach entamant par la même une étroite collaboration. Étudiant-chercheur dans le programme Image Temps Réel de l’École des Arts Décoratifs (Paris), il réalise en parallèle le court métrage d’ouverture du Festival International de Mexico city “Une île” puis le clip “Singing” pour Agoria du label in finé. Ses recherches oscillent entre réalisme domestique et dérives surréalistes inquiétantes.

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Paiement accepté La date : 2058. Le metteur en scène Charles Bernet travaille au couronnement de trente années d'une carrière glorieuse en préparant son prochain film, basé sur un scénario mûri depuis sa jeunesse. Il mène une vie agréable dans sa merveilleuse villa robotisée, avec son épouse à la jeunesse quasi-éternelle, entre haute visibilité médiatique et stratégies fines pour réunir le financement de son nouveau projet. Le tournage commence, mais un brutal accident de train l'interrompt, laissant Charles paralysé sur un lit d'hôpital. Gustave, un assistant au talent prometteur, est choisi pour prendre sa suite. Son inexpérience va-t-elle détruire ce que Charles considère comme le projet d'une vie? Et comment un mystérieux professeur de Scrabble rencontré lors de sa rééducation va-t-il lui apprendre à surmonter cette épreuve terrible? 

 

 

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14h-18h Merwan Chabane pour son diptyque Jeu d'ombres et l'ensemble de son oeuvre.

Jeu d'ombres : Cengiz, fils d'immigré turc, vie en banlieue lyonnaise dans les année 2010. Étudiant brillant en droit, il s'engage en politique, avec Viviane dont il est amoureux, pour redynamiser son quartiers et les jeunes grâce à son charisme naturel. Les politiques et les autorités voient en lui un potentiel médiateur pour ramener le calme dans les banlieues après les tensions apparues à cause des récentes émeutes. D'ailleurs Cengiz se réclame de Mustapha Kemal, dit "Atatürk", militant laïc et humaniste pour changer le monde qui l'entoure. Seule ombre au tableau, son frère Sayar, ancien caïd ultra violent de la cité et actuellement emprisonné en Turquie. Entre problème personnels et politiques Cengiz va devoir user de toutes ses ressources pour s'en sortir sans trop de casse.  

Merwann Chabane est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Après un passage par l’École des Gobelins, il fait ses premières armes dans le milieu du jeu vidéo, mais également en réalisant des story-boards pour différentes séries d’animations. En 2002, il se fait remarquer avec son film de fin d’études, « Biotope », court-métrage d’animation multi primé qu’il écrit et réalise. Soutenue par le CNC et Arte, cette expérience se poursuit avec la réalisation d’un autre court-métrage d’animation, « Clichés de soirée » sélectionné pour le prix du cartoon d'or 2009. En 2007, il est contacté pour collaborer au long métrage des « Lascars » en tant que story-boarder. Il publie en 2009 la bande dessinée Fausse garde aux éditions Vents d’Ouest, la version retravaillée et exhaustive de sa première BD Pankat. Puis il publie également chez 12BIS le premier Volume de la saga d’aventure L’Or et le Sang qu’il dessine sur une mise en scène de Fabien Bedouel, coécrite par Maurin Defrance et Fabien Nury. Il entame ensuite la création d’albums, seul ou en collaboration, comme avec Bastien Vivès, par exemple.

 

 

ET sans oublier, nous ressortons tout au long de la semaine notre fameux dessimaton, ouvert à tous!

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Nous vous attendons donc toute la semaine de pied ferme !

Pour plus d'information retrouvez-nous sur Facebook et sur Momie.fr !

 

 

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Sources :

http://www.akileos.fr/catalogue/pear-cider-and-cigarettes/

http://www.editions-delcourt.fr/serie/monde-a-malec-paris-tokyo-internet.html

http://www.editions-delcourt.fr/serie/deux-vies-de-baudouin.html

http://www.editions-delcourt.fr/auteur/toulme-fabien.html

http://www.gallimard-jeunesse.fr/Auteur/Antoon-Krings

http://www.la-boite-a-bulles.com/album-249-holy-wood

http://www.dupuis.com/seriebd/zombillenium/3204

http://www.bedetheque.com/auteur-12557-BD-De-Pins-Arthur.html

http://www.editions-delcourt.fr/serie/jean-doux-et-le-mystere-de-la-disquette-molle.html

http://www.editions-delcourt.fr/auteur/valette-philippe.html

http://www.editions-delcourt.fr/serie/petite-mort-01.html

http://www.editions-delcourt.fr/auteur/mourier-davy.html

http://www.editions-delcourt.fr/auteur/boulet.html

http://www.casterman.com/Bande-dessinee/Catalogue/albums-momo/momo-1

http://www.casterman.com/Bande-dessinee/Auteurs/garnier-jonathan

http://www.glenatbd.com/bd/bergeres-guerrieres-tome-1-9782344016459.htm

http://www.glenatbd.com/auteurs/flechais-amelie.htm

http://cargocollective.com/ugobienvenu/UGO-BIENVENU

http://www.bedetheque.com/auteur-37937-BD-Bienvenu-Ugo.html

http://www.denoel.fr/Catalogue/DENOEL/Denoel-Graphic/Paiement-accepte

 

28 mai 2017

Mademoiselle Caroline en dédicace samedi 3 juin !

Oui, c'est vrai ! Non vous ne rêvez pas !

Mademoiselle Caroline, la seule, l'unique, vient nous rendre visite

samedi 3 juin pour un après-midi dédicace de 15h à 19h

autour de sa dernière bande-dessinée : La différence invisible.

Cliquez-moi !

 

Marguerite a 27 ans, en apparence rien ne la distingue des autres. Elle est jolie, vive et intelligente. Elle travaille dans une grande entreprise et vit en couple. Pourtant, elle est différente.

Marguerite se sent décalée et lutte chaque jour pour préserver les apparences. Ses gestes sont immuables, proches de la manie. Son environnement doit être un cocon. Elle se sent agressée par le bruit et les bavardages incessants de ses collègues. Lassée de cet état, elle va partir à la rencontre d’elle-même et découvrir qu’elle est autiste Asperger. Sa vie va s’en trouver profondément modifiée.

Dans cette bande-dessinée Mademoiselle Caroline nous raconte sa rencontre avec Julie Dachez et ensemble elles nous raconte l'histoire de cette dernière en nous expliquant au passage, et de façon claire, ludique et fine ce qu'est l'autisme asperger.

On passe un très bon moment de lecture guidez de case en case par le trait souple et accessible de notre illustratrice locale et par l'histoire hors-norme de sa collaboratrice.

En bref La différence invisible est une bande-dessinée atypique pour deux femmes qui ne le sont pas moins, à mettre entre toutes les mains !

Extrait de La difference invisibleExtrait de La difference invisible

Extrait de La difference invisibleExtrait de La difference invisible

Les auteures :

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Mademoiselle Caroline se décrit elle même de la façon suivante : 

Illustratrice parisienne depuis 1998, exilée volontaire au pays du reblochon, Mademoiselle Caroline travaille désormais dans les montagnes des Aravis (mais n'aime pas les diots).

Connue aussi sous le nom de BABAYAGA mais c'est une autre histoire....

Elle fait partie de l'agence "VIRGINIE", à Paris.

Elle travaille avec gaité pour :

- la presse (Elle, Zurban, l'Express, Upstreet, Maman, Avantages, Marie-Claire, 9 mois, Jalouse ....),

- la pub ( clarins, galeries lafayettes, coca cola, boiron, bnp, france télécom, orange, nina Ricci...),

- l'édition (anne Carrière, first éditions, nathan, belin...), l'univers des enfants (les incollables, mon petit quotidien, play bac ...)

Et puis sinon, elle skie beaucoup (avec classe et distinction), randonne pas mal (avec courage et ténacité), et s'occupe AUSSI de ses trois enfants de deux âges différents (c'est possible). Cherchez.

Vous l'aurez comprit Mademoiselle Caroline est sur tous les fronts ! En plus d'être un maman bien occupée, elle est auteure illustratrice et rugbywoman en folie que rien n'arrête !

 

Julie Dachez par © Chloé Vollmer-Lo

Julie Dachez est conférencière et docteure en psychologie sociale en plus d'être une blogueuse militante et bien sûr autiste Asperger. 

Elle étudie dans son travail de recherche les attitudes et changements d’attitudes à l’égard de l’autisme, les représentations sociales, ainsi que les stratégies de coping.

Elle tient le blog émoi, émoi et moi, sur lequel elle parle de sa vie, pousse ces coups de gueule, parle de ses coups de coeur et parle de l'autisme pour le révéler au plus grand nombre.

Elle tient ces propos à Eric Guillaud pour son blog Le meilleur de la BD où vous pouvez retrouver l'interview dans son intégralité :

"Vous avez largement investi le web pour expliquer l’autisme, pourquoi aujourd’hui la bande dessinée ?

J.D. C’est Fabienne Vaslet, une lectrice de mon blog elle-même maman de 2 garçons Asperger qui m’a soumis l’idée de cette BD. J’ai tout de suite été séduite par le projet! Le format BD est vraiment intéressant car les dessins permettent de donner corps au propos. Ils permettent aux lecteurs de comprendre concrètement ce qui se passe dans la tête d’une personne Asperger. Et là il me semble important de saluer le travail de l’illustratrice, Mademoiselle Caroline, qui a vraiment réussi à se mettre dans ma peau et à retranscrire parfaitement tous mes ressentis!! Et elle a aussi adapté le scénario en apportant sa patte et son expérience.

À qui vous adressez-vous en priorité ? Aux autistes ?

J.D. Aux autistes et à leurs proches, bien sûr, mais pas que! J’ai coutume de dire que pour moi l’autisme est un prétexte pour parler de la différence au sens large, et de l’acceptation de soi. On comprend bien au fil des pages que ce qui libère Marguerite c’est le fait qu’elle finisse enfin par s’aimer et s’accepter telle qu’elle est. Or, être en paix avec soi est une quête universelle! Je crois que cette BD peut vraiment parler à tout le monde.

C’est Mademoiselle Caroline qui a mis en images votre histoire ? Comment l’avez-vous rencontrée et comment avez-vous travaillé ensemble ?

J.D. Fabienne l’a découverte et m’en a parlé. J’ai beaucoup aimé son trait, et grâce à sa BD Chute libre je savais que c’était quelqu’un de sensible et atypique. On l’a contactée et elle a tout de suite accepté le projet avec l’enthousiasme qui la caractérise! Je pense que notre duo a vraiment bien fonctionné, même si au départ il a fallu s’ajuster car j’étais – comme tout bon autiste qui se respecte – très psychorigide et pointilleuse sur les détails et cela me mettait dans tous mes états dès qu’elle s’écartait un tant soit peu de mon scénario! Et de son côté, elle avait tendance à oublier que j’étais autiste et que j’avais donc un mode de fonctionnement particulier. Mais avec l’aide de Fabienne on a trouvé un très bon équilibre, et comme on est toutes les deux bienveillantes, ça s’est très bien passé!

Pourquoi ne pas avoir donné le prénom de Julie, votre prénom, à l’héroïne de ce roman graphique ?

J.D. J’ai spontanément pris le parti de raconter mon histoire à la 3e personne et en utilisant mon deuxième prénom, « Marguerite ». Je crois que c’était certainement pour moi une façon d’adopter une sorte de « méta-position » me permettant de prendre du recul pour mieux me raconter."

Mlle Caroline et J Dachez à la Mystérieuse librairie à Nante, crédit photo Yann Chemineau

 

Une bibliographie qui s'allonge !

Vous pourrez retrouvez à la librairie le jour de la dédicace les autres livres de Mademoiselle Caroline :

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Enceinte ! C'est pas une mince affaire !

Paru en 2011 réédité en 2016 chez Delcourt.

Être enceinte n'est pas de tout repos. Caroline donne un regard amusé, tendre mais aussi cynique et sans concession sur cet état qui heureusement ne dure « que » 9 mois. Elle raconte en détail chaque étape, telle une chroniqueuse de sa propre vie. Finalement disons-le : il faut être drôlement motivée pour vouloir des enfants.

 

 

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Mamaaaaan ?! Quoi encore ?

Paru en 2011 et réédité en 2016 chez Delcourt.

Trois enfants, ça change la vie d'un couple, de l'organisation au manque de sommeil. C'est à celui des deux qui en fera le moins. L'appartement devient le terrain de jeu des enfants. Parents indignes, trop contents quand arrive la rentrée des classes ! Être maman, c'est faire preuve de beaucoup d'abnégation. Comment rester une femme sexy et continuer son métier ? C'est un combat de tous les jours !

 

 

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Quitter Paris. Vous en rêvez ? Je l'ai fait !

Paru en 2012 et réédité en 2017 chez Delcourt.

Si vous aussi vous ne supportez plus Paris, ses métros bondés et ses pics de pollution, faites comme Mademoiselle Caroline : embarquez tout votre petit monde pour une nouvelle vie à la montagne. Bien sûr, il vous faudra changer vos escarpins pour des après-skis à l’esthétique approximative et vous habituer à la gastronomie locale, mais tous ces sacrifices pourraient bien vous redonner goût à la vie…

 

 

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Chute libre, carnet du gouffre.

Paru en 2013 chez Delcourt dans la collection Mirage.

Caroline sombre dans la dépression après la naissance de son premier enfant. Elle est happée par cette maladie qui s'invite à trois reprises dans sa vie. Du protocole médicamenteux à la rechute, elle apporte un témoignage pour déculpabiliser ceux qui sont tombés dedans et donner des clés de compréhension à l'entourage... Des Carnets du gouffre troublants, mais aussi drôles et émouvants.

 

 

116080481Je commence lundi, le régime anti-régime !

Paru en 2013, réédité en 2016 chez Delcourt.

Caroline, après 2 grossesses et 3 enfants, s’y connaît en régimes. Une gourmande, incapable de résister à du saucisson, à une piña colada, et qui va jusqu’à manger les chocolats de ses enfants. Résultat ? Elle doit aller s’habiller au rayon « femme enceinte »… Tout ça juste pour un gros ventre. Caroline décide de se reprendre en main et nous fait partager son expérience avec un humour désopilant.

 

 

Rejoignez-nous samedi 3 juin de 15h à 19h en compagnie de Mademoiselle Caroline à la Librairie Momie Annecy, pour un après-midi dédicace tout en bonne humeur !

Retouver l'auteure sur son blog ou sur facebook,

Et retrouver toute notre actualité sur Facebook ou sur Momie.fr !

 

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Sources :

http://www.editions-delcourt.fr/auteur/mademoiselle-caroline.html

http://www.editions-delcourt.fr/serie/difference-invisible.html

https://www.facebook.com/MADEMOISELLE-CAROLINE-51677269560/

http://www.huffingtonpost.fr/bloggers/julie-dachez/

https://www.facebook.com/julie.marguerite.125?lst=1374972154%3A100005217763413%3A1495893706

http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/actu-bd-livrejeunesse/2016/09/05/interview-de-julie-dachez-auteure-avec-mademoiselle-caroline-de-la-difference-invisible-chez-delcourt-un-temoignage-sur-lautisme-et-le-syndrome-asperger.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23 mars 2017

Pas de blagues : Bastien Quignon en dédicace le 1er avril !

Promis ce n'est pas une blague,

Bastien Quignon sera présent samedi 1er avril pour un après-midi dédicace de 15h à 19h

pour la sortie de son dernier album : Sacha et Tomcrouz.

 

Sacha et Tomcrouz T01 Les vikings - Quignon / Halard

 

Sacha, petit génie en puissance vit seul avec sa mère antiquaire depuis que son père, alchimiste, à mystérieusement disparu...
Pour son anniversaire Sacha devait avoir un rat super intelligent ! Mais à la place il se retrouve avec Tomcrouz un chihuahua "si mignon" et qui n'écoute rien... La honte !
Et depuis un matin où Sacha l'a retrouvé couvert de la gelée incandescente qui se trouvait dans le laboratoire de son père il se passe des phénomènes étranges : ils se retrouvent tous les deux transporté chez les vikings !

Quignon et Halard signent ici un premier album d'une série prometteuse, les personnages attachants et drôles vous entraînent dans leur aventure avec une facilité déconcertantes. Le tout magnifiquement enveloppé de l'ambiance poudrée du dessin de Bastien Quignon qui se prête si bien à la jeunesse.

Petit plus : chaque album comporte une histoire complète, agrémentée de 2 fiches :
– Une fiche Prends-en de la graine où la mère de Sacha propose une leçon d’Histoire sur l’objet, déclencheur du voyage ;
– Et une fiche Einstein où Sacha explique une expérience scientifique réalisable par le lecteur et qui, dans l’histoire, lui permet de sortir d’une situation difficile.

 

Sacha et Tomcrouz T01 Les vikings - Page 1      Sacha et Tomcrouz T01 Les vikings - Page 2

Qui est Bastien Quignon ?

Né en 1986 à Courcouronnes, Bastien passe la majorité de son enfance dans la région Lilloise. Puis alors qu'il a 10 ans, ses parents décident de partir en voyage, 6 mois, en Asie du Sud-Est. Malaisie, Indonésie, Thaïlande... Les paysages défiles devant les yeux du jeune garçon et peu à peu le dessin s'impose et pour "capturer" tous ce qu'il voit ; il explique « Je pense que le dessin est venu comme ça et s’est naturellement imposé comme un moyen d’expression. ». Si naturellement que cette habitude ne le quitte plus et qu'il décide de faire les Beaux-Arts où d'une rencontre à l'autre il se dirigera pas à pas vers le 9eme art.

 

Il se confie à Culture BD dans une interview : "Durant ses quatre années d’études en bande dessinée, Bastien passe l’essentiel de son temps à croquer tout ce qui l’entoure. Un quai de métro, la devanture d’un bar ou une simple tasse de café : un rien suffit pour transporter sa griffe artistique qui, au départ, avait beaucoup de mal à s’affirmer. « J’étais très perfectionniste et je tenais beaucoup à dessiner de façon minutieuse et détaillée. » avoue-t-il. Du moins c’était avant que ses camarades lui fassent découvrir la BD alternative : « J’ai progressivement arrêté de complexer sur mon dessin et décidé d’opter pour un style un peu plus lâché. » Petit à petit, il adopte d’un trait plus spontané et dépouillé à la manière de Christophe Blain ou Jon McNaught. Mais le coup de génie vient à Bastien lorsqu’il troque sa plume à encre de chine contre le fusain et le pastel. L’effet vaporeux donné par ces matériaux apporte la douceur qui fait le sel de ses récits et illustrations jeunesse.

Du haut de ses trente ans, Bastien a enchaîné plusieurs petits jobs alimentaires, dont celui de baby-sitter : « J’aimais bien passer du temps avec ces gamins. À force de jouer et rester avec eux, j’ai commencé à imprimer leurs mimiques, leurs attitudes, jusqu’à leur façon de s’habiller. » Dans ses illustrations comme dans ses cases, il s’amuse à semer les bouilles enfantines gambadant dans forêts, prairies ou sur la plage. « J’aime bien les faire interagir avec la nature. » affirme-il avant d’approfondir : « Ça me permet de créer de situations cocasses permettant d’aborder des sujets un peu plus sérieux, comme l’a pu faire Riad Sattouf en racontant son enfance en Syrie dans L’Arabe du Futur ! »"

En 2012 Bastien rencontre Aurélien Ducoudray qui sénarisera El paso, et lui donnera au passage de bons conseils, comme celui de lancer son blog pour se faire connaître et de constituer un book auprès des éditeurs. Conseil qui porte ses fruits puisqu'il se retrouve lancé sur cette nouvelle série édité dans la collection Métamorphose chez Soleil.

 

Bastien Quinon

 

 

 Et avant Sacha et Tomcrouz ?

 

Couv_207132Avant ça est paru chez Sarbacane en 2014, Sixteen Kennedy Express avec Aurélien Ducoudray au scénario :

1968, États Unis, une petite ville « in the middle of nowhere » bordée par les champs de blé à perte de vue et seulement animée par le chantier de son Mall en construction...

Rob, 14 ans, a le bras dans le plâtre depuis un stupide accident, qui le prive du bénéfice des petits boulots d’été. Il s’ennuie ferme. Un évènement imprévu (le passage du train funéraire transportant la dépouille de Robert F. Kennedy – assassiné - à travers la moitié des États-Unis) va lui permettre de rencontrer une jeune fille nommée Sixteen qui aura16 ans à la fin de l’été, et qui : «j’te jure que dès que j’ai 16 ans je me casse de ce bled pourri... »

Rob va partager cet été avec elle, et en tomber fou amoureux. Du haut de ses 14 ans, Il n’y connaît rien aux filles... Aussi handicapé par ses sentiments que par son bras dans le plâtre...

Série en cours.

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En 2012, même duo, même éditeur, paraît El paso :

Le livre commence avec la visite d’un jeune garçon à son père, détenu en prison. Au parloir, entre échanges de regards et petites phrases, les souvenirs vont refaire surface… Flash back.
On retrouve le père et le fils, qui tels des hors-la-loi, de ville en ville, parcourent les routes mythiques des États-Unis, la violence en embuscade. Au fil d’une série de tableaux, on assiste au changement de ce père inflexible, brutal et amer, hanté par ses échecs, et dont la carapace va peu à peu se fissurer face au regard pur de son fils. On comprend alors que sa vie d’homme en sera irrémédiablement changée.

 

 

Avant ça il y a aussi J'ai vu un truc en 2011 chez L'employé du moi et Trois jours en été chez Acte Sud en 2010, qu'il aura réalisé seul.

Extrait du Tumblr de Bastien Quignon

Pour en voir plus sur le travail de Bastien Quignon, direction son Tumblr !

Et pour le rencontrer en vrai c'est samedi 1er avril chez 9e Quai & Momie à Annecy de 15h à 19h pour la dédicace de Sacha et Tomcrouz !

On vous attend nombreux !

Pour suivre toute notre actualité c'est sur Facebook ou sur www.momie.fr !

 

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Sources :

http://www.soleilprod.com/serie/sacha-et-tomcrouz-t01-les-vikings.html

http://www.bedetheque.com/auteur-23884-BD-Quignon-Bastien.html

http://culturebd.com/actualites/interviews/2016/11/226-bastien-quignon-l-ame-d-enfant

http://bastienquignon.tumblr.com/

14 mars 2017

Festival Quais du Polar et Laurent Astier en dédicace !

A la fin du mois aura lieu le célèbre Festival International Quais du polar à Lyon du vendredi 31 mars au dimanche 2 avril.

A cette occasion nous recevrons Laurent Astier qui sortira son nouveau livre Face au mur chez Casterman qui fait parti de la sélection pour le prix BD polar du festival.

Laurent Astier dédicacera vendredi 31 mars de 15h à 19h.

 

Lien vers Quais du polar

Quais du Polar, késako ?

Le festival

Quais du Polar est devenu « LE » rendez-vous incontournable du genre polar en France. Désormais installé dans le paysage culturel français et européen, il est reconnu à la fois par les professionnels du livre et de l’édition et par le grand public qui se déplace toujours plus nombreux aux différents rendez-vous proposés par le festival. Depuis 2005, des auteurs de 49 nationalités différentes ont été invités.

Roman, BD, série TV, cinéma, tables-rondes, rencontres, enquête urbaine, théâtre, expositions, jeux… seront au rendez-vous des 3 jours de la 13e édition de Quais du polar.

Le festival s’adresse à tous les publics : lecteurs boulimiques de romans policiers, détectives amateurs, passionnés de la chronique des faits divers, cinéphiles en mal de sensations fortes, promeneurs curieux, citoyens attentifs à la marche du monde, amoureux de la fête et des rencontres, fans de graphisme et de bandes dessinées… Grand ou petit, seul, avec des amis ou en famille, le jour ou la nuit : tout le monde a rendez-vous aux Quais du Polar !

Le festival est entièrement gratuit, à l’exception des projections de films et de certains événements dans les cinémas et musées partenaires.

Le genre polar

L’image de la littérature policière, ou littérature « noire », a beaucoup évolué ces dernières années. Le polar est aujourd’hui reconnu comme moderne. Il est plébiscité par l’ensemble des lecteurs, y compris les amateurs de littérature « blanche » et de cinéma.

Un genre actuel et contemporain

Longtemps considéré comme un genre mineur, le roman policier est aujourd’hui l’une des littératures les plus prisées en France. Un livre sur cinq publié en France est un roman policier, soit plus de 1 200 titres publiés, 80 collections spécialisées et 20 millions d’exemplaires vendus par an. Le genre polar remporte un enthousiasme sans précédent. Cet engouement s’étend aussi aux différents domaines que sont le cinéma, la télévision, le théâtre et bien sûr la bande-dessinée.

Un genre prisé

James Ellroy, Dennis Lehane, David Peace ou Michael Connelly… sont régulièrement cités parmi les plus grands auteurs contemporains. Et les romans de Dan Brown, Jean-Christophe Grangé, Harlan Coben ou Patricia Cornwell… sont fréquemment en tête du classement des meilleures ventes de romans, tous genres confondus.

Des auteurs de renom

Loin des clichés du détective en imperméable, le polar traite des problèmes actuels de la société et offre une formidable ouverture sur le monde avec des auteurs de toutes les nationalités (États-Unis, Europe, Amérique latine, Scandinavie, Russie, Asie…).

Un large public

Le polar touche à la fois les lecteurs habituels de romans, mais également les « petits lecteurs » ou lecteurs occasionnels. Il rassemble un lectorat tant féminin que masculin, du plus jeune au plus âgé, les lecteurs ayant parfois un « sous genre » de prédilection comme le thriller, le polar historique, le roman d’espionnage, le roman à énigme…

La sélection pour le prix polar BD 2017 du festival (cliquer sur les images pour avoir le détail)

 

Face au mur - Astier / Pautot - sortie le 29/03/17

 

Mort aux vaches - Ducoudray / Ravard  Jeu d'ombres - Merwan / Dedola   Le juge - Berlion   Maggy Garrisson - Trondheim / Oiry

 

Nuit noire sur Brest - Cuvillier / Galic / Kris   Prof. fall - Perreton   Puzzle - Thilliez / Mig   Le temps des sauvages - Goethals / Gunzig

 

Oui mais Face au mur alors ?

 

Face au mur c'est le dernier projet de Laurent Astier. Enfin son dernier... l'idée a commencé à germer suite à un atelier bande-dessinée qu'il a réalisé en 2012 à la Maison Centrale de Saint-Maur où il rencontre pour la première fois Jean-Claude Pautot. Au cours des différents ateliers les deux hommes vont faire connaissance, sympathiser et Jean-Claude ne sera pas avare en anecdotes, Laurent Astier finit alors par revenir sur la promesse qu'il s'était faite en commençant ses interventions : ne pas utiliser les histoires qu'il entendrait en prison pour un de ses livres. C'est ainsi que commence la collaboration des deux hommes autour d'un projet ambitieux : une bande-dessinée parlant de l'univers carcéral, et de la vie digne d'un film de gangster de Jean-Claude.

La sortie est prévu le 29 mars 2017 chez Casterman. Nous on l'attend avec impatience !

Retrouvez ICI un très bon article sur le site de l'éditeur qui vous permettra d'en savoir plus sur le livre et d'en feuilleter les premières page.

 

Laurent Astier   Jean-Claude Pautot

 

Qui est Laurent Astier ?

Né en banlieue stéphanoise en 1975, Laurent opte pour les arts appliqués dés le lycée et continue avec un BTS Expression Visuelle Image de Communication dans la Creuse. En 1999 il monte à Paris pour intégrer une équipe de développeurs de jeux vidéos. Pendant trois ans, il travaille comme graphiste-designer au sein d'In Utero sur le jeu Evil Twin, Cyprien's Chronicles, jeu de plate forme-aventure. A partir de 2001 il se fait repérer par les éditeurs et les livres s'enchainent :

- C'est chez Glénat en 2001 qu'il signe le premier album de sa trilogie d'anticipation Cirk.

- En 2003 paraît Gong aux éditions Vents d'Ouest, roman graphique d'un noir poisseux sur le monde de la boxe et les bas-fond de New York à la fin des années 40.

- En 2004 nouvelle trilogie, toujours chez Vent d'Ouest, avec son frère pour scénariste, un polar bucolique ayant pour cadre la France d'après 68 : Aven.

- En 2006, aux éditions Dargaud, il lance Cellule Poison, polar contemporain sur le trafic de femmes et la mafia albanaise en 5 tomes de 96 pages.

- En 2007, il écrit et dessine le BD Blues sur Big Bill Broonzy dans le Chicago des années folles aux éditions Nocturne devenues BD Music.

- Début 2009, il réalise les 200 pages du premier tome de L'Affaire des Affaires, roman graphique à la croisée de l'enquête, du journal intime de la vie de son auteur Denis Robert et découpé par Yan Lindingre.

- En 2015 il dessine Comment faire fortune en juin 40 avec Xavier Dorison et Fabien Nury comme co-scénaristes, une escapade folle en 1 tome autour du braquage le plus osé qu'on ai tenté.

Une bibliographie qui mérite amplement la sélection de son auteur pour le pris BD du festival Quai du polar !

Retrouvez Laurent Astier sur son blog et sur le blog spécial qu'il consacre à Face au mur.

 

La Valse des Questions

 

Nous vous attendons donc nombreux vendredi 31 mars pour rencontrer Laurent Astier autour de Face au mur de 15h à 19h.

Vous pouvez retrouver dés maintenant notre sélection BD pour Quai du polar en magasin et tous les ouvrages sités dans l'article sur www.momie.fr.

Ne ratez pas notre actualité et suivez-nous sur Facebook !

 

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Sources :

http://www.quaisdupolar.com/

http://www.bedetheque.com/auteur-4341-BD-Astier-Laurent.html

http://www.casterman.com/Bande-dessinee/Actualite-Agenda/Face-au-mur2

http://www.casterman.com/Bande-dessinee/Catalogue/albums/face-au-mur

http://faceaumur.blogspot.fr/

http://astiercomix.blogspot.fr/

 

 

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9 février 2017

Stan Silas en dédicace à 9e Quai & Momie !

Le superbe Stan Silas sera en dédicace vendredi 10 mars de 15h à 19h

pour la sortie du premier tome de sa nouvelle série : Parasites !

(et pour tous ceux d'avant qu'on avait adorés !)

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Parasites c'est l'histoire de Duke, 37 ans, ex catcheur en chômage longue durée, raciste, vulgaire, misogyne, fumeur, raisonnablement alcoolique, dont l'éspérence de vie est depuis longtemps dépassée. Il vit sa vie à l'encontre de tous les principes qui amènent tout un chacun à être heureux et en bonne santé. Mais le soir de Noël, Duke découvre l'horrible vérité et devient un fugitif traqué.

Par qui ? Pourquoi ? Par ces parasites qui prennent notre apparence pour nous convaincre que la vie est un don précieux et qui vont s'éfforcer de nous faire vivre le plus heureux et le plus longtemps possible !

Ennemi public n°1 à arrêter de préférence plus mort que vif Duke se retrouve sur les routes où il avait commencé. Mais vers qui se tourner quand le danger peut se cacher derrière chaque visage ?

Stan Silas reviens donc avec une série qu'il nous annonce en trois tomes, chacun d'eux centrés sur un personnage différent, vous l'aurez compris le premier sera donc Duke. Il nous donne directement la couleur puisque sa principale source d'inspiration pour cette nouvelle saga ce sont "les vieux films de SF conspirationnistes" à la façon de Body snatchers revisité avec la patte si particulière de l'auteur.

D'ailleurs il se fait plaisir avec des personnages plus barrés les uns que les autres et des créatures au charme discutable.

Vous l'aurez compris cette fois-ci on sera loin du côté enfantin et magique de Biguden.

Mais le mieux c'est encore de laissez la parole à l'auteur dans cette interview réalisé par Planète BD :

Extrait de l'interview de Stan par la ribambulle :

"Dans Parasites, tu mets en scène un héros on ne peut plus atypique puisqu’il est présenté comme raciste, misogyne et alcoolique. Il part avec un sacré handicap.

Comme je le disais précédemment, j’ai voulu faire une histoire basée autour d’un complot et d’envahisseurs mais il manquait le personnage principal. Quand une histoire fonctionne, ce n’est pas tant pour le fond de l’histoire mais, pour que ce soit intéressant, il faut que les personnages le soient. J’avais envie de faire un personnage antipathique et qu’il soit en quelque sorte un antihéros, quelqu’un qu’on n’aime pas. Au début, j’étais parti sur un ado qui fugue et qui est un peu détestable – je n’aime pas beaucoup les ados (rires) – mais finalement je n’ai pas réussi à le détester suffisamment et ça ne marchait pas. Duke m’est tombé dessus un peu comme ça et à partir de ce moment tout s’est enclenché.

On ressent une forte influence cinématographique et séries TV dans ta manière de mener ton histoire.

Il y a un film d’horreur pas très connu qui s’appelle Feast et, si vous le voyez, vous allez retrouver certaines scènes qui m’ont inspiré. Sinon effectivement mes références sont plus liées au cinéma et aux séries TV tout simplement parce que je ne lis pas de bande dessinée. Il est dans ce cas de figure difficile d’avoir des références dans le domaine. J’essaye donc de rendre tout ça dynamique, d’avoir des plans de cinéma, je m’imagine derrière une caméra.

[...]

Tu as donc commencé à travailler sur le tome 2 ?

En fait, c’est comme pour Biguden, quand j’ai commencé à travailler sur le tome 1 de Parasites, les tomes 2 et 3 n’étaient pas encore écrits mais je savais déjà ce qui allait se passer à peu près. Le plus dur du boulot est fait.

Tu vas donc enchaîner rapidement avec le second tome ?

J’ai les tomes 2 et 3 de Super Caca à réaliser, car j’ai signé pour trois tomes chez Delcourt, je pense les dessiner à la suite. Je mets à peu près deux mois pour dessiner un album de cette série vu que je ne fais ni la couleur ni le scénario. Ensuite je pourrais me consacrer pleinement à Parasites."

Parasites - par Stan Silas

Mais qui est Stan Silas ?!

AVT_Stan-Silas_5192Stan Silas est né en septembre 1977. En 2006, il crée un blog sous le pseudonyme de Sansanx, où il s'entraîne aux rudiments de la BD et rencontre son public. Son premier ouvrage, Meurtres en trois leçons est édité par Danger Public. Dès son plus jeune âge il dessine partout, son entourage lui prédit une carrière artistique. Mais, étudiant, il découvre qu'un artiste c'est prétentieux, ça parle de trucs pas connus et ça mange des pâtes tous les jours... Du coup il préfère passer divers diplômes lui assurant un travail au chaud dans un bureau. Alors qu'il semble complètement débarrassé de cette fibre artistique, en 2006 il replonge en créant son blog BD. Il y prend beaucoup de plaisir, apprend les rudiments de la bande dessinée en s'exerçant et récolte au passage des critiques motivantes. À 34 ans sa véritable nature semble l'avoir rattrapé, La vie de Norman sort dans les librairies, c'est pas trop tôt diront certains. D'un air prétentieux il leur répond que ce n'est qu'un début... Il n’a pas fini de manger des pâtes.

 

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Bon mais avant Parasites qu'est ce qu'il y a eu ?

 

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La dernière sortie en date, Stan Silas la partage avec Davy Mourier au scénario puisqu'il s'agit de Super Caca chez Delcourt :

À l'Imagischool, seuls les enfants les plus doués sont acceptés. L'évaluation ? Avoir suffisamment d'imagination pour donner vie à son rêve sous la forme d'une créature. Quand le petit Lucas, présent par erreur à l'examen d'entrée, fait apparaître Super Caca, tout le monde se moque de lui ! Mais au fil des aventures, Super Caca va se révéler être un des rêves les plus puissants jamais imaginés !

Surprenant, drôle et imaginatif Lucas et Super Caca vont emmener à l'aventure les 8 ans et plus !

 

 

album-cover-large-24376Biguden, série en 3 tomes paru chez EP Média de 2014 à 2016.

Goulwen vit avec sa mère et sa grand-mère dans une petite maison au bord d'une falaise bretonne. Son quotidien est bouleversé par l'arrivée d'une jeune Japonaise, survivante d'un naufrage.

Choc des cultures, légende bretonnes, musique traditionnelle et arts martiaux sont les ingrédients de bases de la trilogie, ajouté à ça beaucoup d'humour, quelques frissons et du suspens, laissez-mijoter et vous obtenez une série indispensable à savourer à partir de 10 ans.

 

..

Couv_187775Sylvaine, paru en 2013 chez Makaka.

L’école est finie, l’été commence et cette année, la petite Sylvaine compte bien en profiter. Direction : la plage ! Suivez-la avec son meilleur ami, le chat Pompon, pour des vacances et des rencontres hautes en couleurs !

Sous ses airs d'aventures pour enfants Sylvaine est en réalité un oneshot d'humour noir où notre petite jeune fille partant en vacance va tomber de mal en pis sur des individus peu recommandables. A dévorer à partir de 14 ans. 

 

 

 

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La vie de Norman, paru de 2011 à 2013 série en 5 tomes chez Makaka.

Norman a huit ans et il est fan de films d’horreur : Freddy Krugger, Jason Vorhees et Michael Myers sont ses modèles, dont il reproduit les exploits dans la vie réelle. Jérémy, le petit nouveau qui vient d’emménager au village, rejoindra vite la longue liste des enfants disparus et ne fera plus parler de lui… Mais Garance veille ! Cette jolie blondinette, va mener l’enquête sur l’étrange absence de son petit amoureux…

Humour noir à haute dose à partir de 14 ans !

 

 

 

Vous pouvez retrouver tous les livres de Stan Silas vendredi 10 mars de 15h à 19h pour notre après-midi dédicace à la librairie et sur le site Momie.

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Sources :

http://stan-silas.fr/

http://www.planetebd.com/interview/stan-silas/1060.html

http://la-ribambulle.com/bulle-de-stan-silas-2/

http://www.bedetheque.com/auteur-24033-BD-Silas-Stan.html

6 février 2017

Merwan et Dédola en dédicace et concert dessiné à Annecy !

Samedi 18 février Merwan Chabane et Loulou Dédola seront en dédicace chez 9e Quai & Momie

de 15h à 19h

et en concert dessiné à partir de 21h à l'Amnésie !

 

Avez-vous entendu parler de Jeu d'ombres la bande-dessinée en 2 tomes de Merwan et Dédola ? Non ? Alors jetez-vous dessus !

Jeu d'ombres tome 1Jeu d'ombres tome 2

Cengiz, fils d'immigré turc, vie en banlieue lyonnaise dans les année 2010. Étudiant brillant en droit, il s'engage en politique, avec Viviane dont il est amoureux, pour redynamiser son quartiers et les jeunes grâce à son charisme naturel. Les politiques et les autorités voient en lui un potentiel médiateur pour ramener le calme dans les banlieues après les tensions apparues à cause des récentes émeutes. D'ailleurs Cengiz se réclame de Mustapha Kemal, dit "Atatürk", militant laïc et humaniste pour changer le monde qui l'entoure. Seule ombre au tableau, son frère Sayar, ancien caïd ultra violent de la cité et actuellement emprisonné en Turquie. Entre problème personnels et politiques Cengiz va devoir user de toutes ses ressources pour s'en sortir sans trop de casse. 

Ce qui vient tout de suite à l'esprit en lisant Jeu d'ombres c'est The wire ou encore La haine avec le quotidien des quartiers "chauds" et les jeunes qui veulent s'en sortir mais qui ne croient plus en leur élus. Loulou Dédola signe ici un thriller ancré dans les cités où parfois, les engagements sociaux et politiques sont étroitement liés à la criminalité. Le tout est adroitement mis en image par Merwan Chabane (L'or et le sang) qui s'illustre avec des mise en page dynamiques et très cinématographiques. Prenant et haletant de bout en bout.

Jeu d'ombres-Merwan-Dedola

 

Loulou Dédola

Enfant de la banlieue lyonnaise et leader du groupe RCP, Loulou Dédola est auteur, compositeur et interprète. Globe-trotter, il a su capitaliser de ses nombreuses tournées africaines pour investiguer et infiltrer les réseaux criminels africains. Cette période de sa vie lui inspirera son premier roman, 419 African Mafia, et sa première bande dessinée éponyme. Il est le scénariste de l’adaptation cinéma sorti en 2014. Amoureux du peuple turc et passionné par la révolution kémaliste il séjourne très régulièrement en Turquie. Jeu d’Ombres est le premier fruit de cette nouvelle quête.

 

 

 

Merwan Chabane

Merwan Chabane est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Après un passage par l’École des Gobelins, il fait ses premières armes dans le milieu du jeu vidéo, mais également en réalisant des story-boards pour différentes séries d’animations. En 2002, il se fait remarquer avec son film de fin d’études, « Biotope », court-métrage d’animation multi primé qu’il écrit et réalise. Soutenue par le CNC et Arte, cette expérience se poursuit avec la réalisation d’un autre court-métrage d’animation, « Clichés de soirée » sélectionné pour le prix du cartoon d'or 2009. En 2007, il est contacté pour collaborer au long métrage des « Lascars » en tant que story-boarder. Il publie en 2009 la bande dessinée Fausse garde aux éditions Vents d’Ouest, la version retravaillée et exhaustive de sa première BD Pankat. Puis il publie également chez 12BIS le premier Volume de la saga d’aventure L’Or et le Sang qu’il dessine sur une mise en scène de Fabien Bedouel, coécrite par Maurin Defrance et Fabien Nury. Il entame ensuite la création d’albums, seul ou en collaboration, comme avec Bastien Vivès, par exemple.

 

Jeu d'ombres-Merwan-Dedola

 

Les auteurs vous racontent dans une interview exclusive à Glénat l'histoire de Jeu d'ombres :

"Racontez-nous votre rencontre et la naissance de ce projet…

Loulou Dédola : Tout le mérite de notre rencontre revient à Nicolas Forsans que j'avais rencontré chez Ankama. Il m'a présenté Philippe Hauri, directeur éditorial chez Glénat. Ce dernier cherchait des sujets originaux. Je lui ai proposé Jeu d'Ombres, il m'a proposé Merwan !

Merwan : Nicolas Forsans était déjà l'éditeur de Loulou sur 419 Africain Mafia. Après une soirée arrosée au festival de Chinon où il a été le seul à reconnaître mon mime de Philippe Noiret, on a compris qu'on avait des atomes crochus. La fois d'après, on s'est retrouvé à 4 pour un déjeuner avec Philippe Hauri, Loulou, Nicolas Forsans et moi-même. On est sortis de table à 15h30, j'ai mis mon point d'honneur à ne pas dire oui tout de suite, mais le projet et le fait de travailler avec Loulou m'enthousiasmait déjà…

 

En filigrane de son intrigue familiale et policière, Jeu d'Ombres dresse un portrait des banlieues françaises dans leur ensemble. Quel constat en faites-vous ?

Loulou Dédola : Au cinéma il y a eu La Haine, la situation était décrite comme une tombée dans le vide, totalement désespérée. Puis nous avons eu Entre les murs : la banlieue serait victime d'un malentendu, d'une interprétation décalée de la réalité qu'un professeur avisé pourrait à lui seul dissiper… Pour répondre à votre question, j'ai écrit ce scénario. Lisez Jeu d'Ombres, c'est mon constat !

Merwan : Le constat, c'est que la banlieue porte toujours bien son nom : un lieu mis au ban. Ça m'attriste quand on sait les énergies et les talents qui animent les quartiers. C'est encore une gageure aujourd'hui de s'en sortir quand on vient de là. La seule différence, me semble-t-il, c'est que cette jeunesse n'attend plus rien de l'État.

 

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Les codes narratifs du thriller vous permettent ici d'apporter un point de vue sur des problématiques politiques et sociales très actuelles. Vous sentez-vous dès lors investis d'une mission ?

Loulou Dédola : C'est drôle votre question. Lors de notre première rencontre, j'avais usé d'une formule tirée du film The Blues Brothers. Merwan était tenté mais pas disponible. Son agenda était surchargé. Il n'avait pas deux ans à consacrer au projet. Je lui ai dit ironiquement : « Nous sommes en mission pour le seigneur. »

Il y a des contre-chants en banlieue qu'il faut faire raisonner. Nous avons besoin de justice sociale, de laïcité et d'activité économique dans les quartiers. Sinon ce sera les trafiquants de drogue et les religieux ! Il a accepté la mission…

Merwan : Chacun de mes films ou de mes albums est une mission. Si je me lance dans une narration il faut que je me sente partie prenante de l'histoire. Jeu d'Ombre ne déroge évidemment pas à cette règle.

 

L'album est imprégné par le Kémalisme, ce mouvement politique né de l'idéologie d'Atatürk en Turquie. Qu'est-ce que ce personnage vous inspire ?

Merwan : C'est Loulou qui m'a le mieux parlé de Mustafa Kemal. Pour un français, Atatürk me semble extrêmement proche de la philosophie française.

Loulou Dédola : Je rentre d'Izmir en Turquie, la ville kémaliste par excellence. Kemal est un moyen, pas une fin. Il incarne l'espoir d'une vie de liberté et de progrès. Personne ne s'habille comme lui, ne cherche à savoir ce qu'il mangeait ou comment il vivait dans l'intimité. C'est l'antithèse d'un prophète ! Kemal, c'est De Gaulles, Jaurès, Martin Luther King et Mandela à la fois. Depuis les pré-socratiques jusqu'à la révolution kémaliste en passant par le Siècle des Lumières, des hommes ont cherché à comprendre le monde par la raison et la science animé par un humanisme sans borne. Kemal est un maillon essentiel dans la chaîne de ceux qui veulent sortir les peuples de l'obscurité et la misère. Ne m'interrogez pas sur Kemal, je suis intarissable !

 

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Même s'il est très ancré dans le réel, votre récit reste une fiction. Pourquoi avoir choisi cet angle plutôt que celui du documentaire ?

Loulou Dédola : Je suis un entertainer avant tout !

Merwan : En ce qui me concerne, je n'aurais pas dessiné Jeu d'Ombres s'il s'agissait d'un documentaire. J'aime travailler sur des fictions parce qu'on peut pousser les situations, articuler les séquences sans se soucier des réalités historiques. La part ludique est importante surtout sur un projet comme celui-ci qui aborde des problématiques lourdes.

 

Quel impact pensez-vous que la culture, et a fortiori la bande dessinée, peuvent avoir sur ce type de sujets ?

Merwan : Honnêtement je n'en ai aucune idée. À force de faire des livres je n'anticipe plus. Je mets toutes les chances de mon côté afin de faire d'en bons albums et de convaincre mes éditeurs de l'intérêt des projets, mais ensuite... Alea Jacta Est.

Loulou Dédola : Vous voulez qu'on parle de mon compatriote Gramsci ? Des superstructures ? La BD est un magnifique outil comme toute forme d'expression artistique. Bob Marley chantait : « We free the people with music. » (nous libérons le peuple par la musique) J'aime bien cette idée que notre bande dessinée serve à des gamins pour se libérer de l'obscurantisme de la délinquance.

 

Dans sa façon de décrire les rouages du réel et une vision non manichéenne de la société, Jeu d'Ombres fait penser à des séries TV comme The Wire (Sur écoute) aux USA, ou Engrenages en France. S'agit-il de références que vous revendiquez ?

Merwan : Ce sont mes deux séries favorites, j'aime les gens qui savent de quoi ils parlent. C'est le cas de Loulou, sa vision du réel est puissante.

Loulou Dédola : Je n'ai pas le temps de regarder la télé… Mais depuis le temps que j'en entends parler de The Wire il va bien falloir que je la regarde en Blu-ray ! Pour le reste, quand j'écris je pense surtout à mon vécu. Et à Sergio Leone…

 

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Loulou, pouvez-vous nous raconter votre parcours et ce qui vous amène aujourd'hui à porter vos combats en BD ?

Loulou Dédola : En ce qui concerne mon parcours, je ne parlerai qu'en présence de mon avocat ! (rires)

Plus sérieusement, je viens d'univers interlope. J'ai transité ensuite par la télé, la musique, le cinéma. Mais c'est dans l'univers de la BD que j'ai rencontré le plus de gens sincères et intègres. Peut-être que les enjeux économiques d'un film sont trop élevés pour préserver les rapports humains. En tous cas, dans la BD je m'éclate !

 

Merwan, qu'est-ce qui vous a motivé dans ce projet qui s'éloigne des thématiques que vous avez pu aborder dans votre carrière ?

Merwan : Je n'ai jamais abordé deux fois la même thématique dans ma carrière. Jeu d'Ombres est donc dans la continuité de mes ruptures, j'imagine. Ce qui m'a motivé, c'est la connaissance profonde de Loulou des quartiers et sa capacité à comprendre ce qui relie les différents univers entre eux. C'est une qualité rare.

 

Avez-vous adapté en conséquence votre dessin sur cet album ?

Merwan : Comme pour mes thématiques, mon dessin varie en fonction de ce que je traite. Pour Jeu d'Ombres, j'ai travaillé à la plume et au lavis d'aquarelle. D'une part, j'avais envie d'aborder cette technique, mais je pense aussi qu'elle donne un grain ombrageux qui sert bien l'esprit thriller du livre. J'ai aussi opté pour des cadrages dynamiques et des formats allongés pour les cases. Ça donne à l'album un côté cinématographique qui colle bien avec nos influences."

 

 

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Et samedi 18 février tout ce beau monde se retrouve à la librairie pour un après-midi dédicace de 15h à 19h.

Suite a quoi vous pourrez retrouver les auteurs à l'Amnésie à partir de 21h pour une soirée concert dessiné, musique, apéro et burgers au programme !

Retrouvez toutes les informations pour ces évènements sur notre Facebook et sur Momie.fr, mais aussi sur le Facebook de l'Amnésie et sur leur site Internet !

L'Amnésie se trouve au 37 Avenue des Barattes à Annecy. Téléphone : 09 54 72 46 81.

 

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Sources :

Toutes les images de la bd sont extraite du blog de Merwan : http://findufond.blogspot.fr/

http://www.bedetheque.com/serie-53256-BD-Jeu-d-ombres.html

http://www.bedetheque.com/auteur-9301-BD-Merwan.html

http://www.bedetheque.com/auteur-36219-BD-Dedola-Loulou.html

http://www.glenatbd.com/bd/jeu-d-ombres-tome-1-9782344003565.htm

http://www.glenatbd.com/actu/interview-dedola-merwan-jeu-d-ombres.htm

24 novembre 2016

Mister Mathieu Bablet en dédicace le 3 décembre !

Nous sommes ravis d'accueillir samedi 3 décembre de 14h30 à 19h

Mathieu Bablet

pour la sortie de son dernier album : Shangri-La

un nouvel indispensable de la science-fiction.

 

Shangri_la

 

La planète Terre est devenue invivable, le reste de l'humanité a fuit et prospère dans une usine satellite en orbite autour de celle-ci.

Chaque personne est au service de ce vaisseau-entreprise pour laquelle elle travaille, et dépense son argent en un cercle de consommation infini.

Tout le monde semble se satisfaire de cette société "parfaite", l'homme prospère et se rêve créateur divin : les scientifiques sont en passe de créer l'homo stellaris afin de l'implanter sur l'une des région les plus inhospitalière de Titan : Shangri-La, et réécrire la "Genèse" à leur façon.

Scott, citoyen consommateur convaincu, mène l'enquête pour le compte du conseil de Tianzhu, la multinationale régnante, au sujet d'accidents parvenus dans les différents laboratoires visant à créer la vie.

Shangri-La est devenu un nouvel indispensable de la science-fiction. Si les thèmes abordés restent somme toute assez classiques pour le genre, la narration et le dessin de Mathieu Bablet vous entraînent dans un univers fascinant. Son sens du détail et ses couleurs d'une extraordinaire richesse lui ont valu dès son premier album, La belle mort, un public conquit.   

 

Découvrez en turbo-média une aventure bonus de la bande-dessinée (il n'est pas nécessaire d'avoir lu l'album pour comprendre)

ici

Mathieu Bablet

 

Mais qui est Mathieu Bablet ?

Grenoblois de 29 ans qui a rêvé dés ses débuts à l'école de devenir dessinateur. Après le lycée il suit des cours à l'ENAAI (Enseignements aux Arts Appliqués et à l'Image) de Chambéry avec pour objectif de faire de la bande-dessinée. A l'issue de ses études Mathieu Bablet travail sur le scénario de La belle mort et vise spécifiquement les éditions Ankama qu'il avait découvert au travers de Mutafukaz : "J'ai vu qu'on pouvait faire de la bd différemment, avec un format un peu particulier, des histoires qui ne rentrent pas dans les codes de la bd traditionnelle, qu'on avait l'habitude de lire." dit-il à 9eme art.

L'histoire tape dans l'oeil de Run, l'auteur de Mutafukaz, qui à l'époque crée le Label 619 :

Le Label 619, c’est :
- Un esprit rentre-dedans et divertissant, sans concession ;
- Une carte blanche sans tabou donnée à des jeunes talents ;
- L’exploration de nouvelles formes d’expression graphique.

L'histoire se déroule ensuite toute seule : La belle mort est publiée en 2011, Mathieu Bablet participe à plusieurs exemplaires de Doggybags à partir de 2012, suis Adrastée et finalement Shangri-La.

 

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La belle mort :

Quand les insectes envahissent la planète et annihilent l'espèce humaines il ne reste que la survie jour après jour pour les quelques rescapés restant.

La belle mort est une errance dans un univers post-apocalyptique très bien rendu, les personnage survivent et se questionnent sur le sens de leur vie ou sur le futur qu'ils pourraient rêver. 

 

 

 

 

adrasteeAdrastée :

Après une vie d'un millénaire, la disparition des siens et de son peuple, le roi d'Hyperborée voyage vers le Mont Olympe pour interroger les dieux sur son étrange nature et ce qu'il reste de sa destinée.

Adrastée est un long voyage initiatique et contemplatif au coeur de la mythologie grecque, qui s'interroge sur la vie, la mort et la mémoire. 

Paru en diptyque à l'origine, le Label 619 a choisi de le réédité en intégrale pour la sortie de Shangri-La.

L'auteur en parle dans son interview à 9eme art :

9eme art : "Comment est née l'idée de cette histoire ?"

M. B. : "À la base, je voulais faire quelque chose dans la mythologie grecque, c'est quelque chose qui me plaît depuis que je suis gosse. J'aime beaucoup le bestiaire, tout ce qu'il y autour. Mais je ne voulais pas faire une transposition d'un récit qui existe déjà. Ne pas réécrire l'Illiade, l'Odyssée, etc. Je voulais ma propre histoire. Et comme j'aime bien les personnages errants, qui se posent dix mille questions, j'ai eu l'idée de cette personne immortelle pour faire, en plus du voyage, tout un travail sur ce qu'est la mémoire, la mortalité etc. Quand on mélange tout ça, on tombe sur Adrastée."

9eme art : "Comment s'est passé ton travail sur se titre ?"

M. B. : "D'abord, il y a eu une phase où j'ai dû lire et relire pas mal de bouquins sur la mythologie, pour ne pas raconter n'importe quoi et être un peu crédible. J'ai tout écrit en amont, parce pour que La Belle Mort, qui était ma première bd, ça a été un peu chaotique. J'écrivais et je réécrivais des trucs pendant la bd, et au final ça n'est pas viable, il faut que ça soit fluide d'un bout à l'autre. Du coup j'ai tout écrit, puis tout storyboardé, du début du tome 1 jusqu'à la fin du tome 2. Je pense qu'il le fallait, puisqu'il y a une vraie correspondance entre le début et la fin. J'essaie d'avoir une méthode à peu près carrée, pour ne pas partir dans tous les sens, parce que c'est vraiment le truc que je maîtrise le moins pour l'instant."

 

Extrait de l'album Shangri-La de Bablet

Mathieu Bablet parle de son nouvel album dans une interview à Bodoï :

"QU’EST-CE QUI VOUS ATTIRE DANS LE GENRE DE LA SCIENCE-FICTION ?

Je pense que c’est tout simplement mon genre favori. Je l’avais déjà abordé dans La Belle Mort et je souhaitais m’y plonger de nouveau. Et perpétuer un peu cette tradition de la SF de remettre en question, dans un récit futuriste, les problèmes des sociétés contemporaines.

VOUS ABORDEZ EN EFFET DE NOMBREUX THÈMES. N’AVEZ-VOUS PAS EU PEUR DE PARTIR DANS TOUS LES SENS ?

Effectivement, j’ai eu envie de parler de plein de choses et j’ai pris le risque de tout intégrer ou presque. J’ai tout de même éludé le thème du féminisme que je pensais évoquer au départ, mais ça faisait beaucoup. Et j’ai fait court sur mon histoire de paradoxe temporel, par manque de place. Je me concentre sur le mode de vie consumériste et le capitalisme, que je décris comme une forme d’aliénation librement consentie par les habitants de la station. Pour changer des récits type 1984 de George Orwell, qui parle d’aliénation imposée de manière autoritaire. J’aborde aussi le racisme et le spécisme à travers le personnage de John et des animoïdes, l’aspiration au libre-arbitre des individus…

[...]

GRAPHIQUEMENT, ON SENT UNE NETTE PROGRESSION DEPUIS LA BELLE MORT ET MÊME ADRASTÉE.

Plus je dessine, plus les pages s’accumulent, et plus j’ai de facilité sur les décors et le découpage. Je peine encore sur les visages des personnages, je m’y reprends souvent à plusieurs fois, car j’ai du mal à leur dessiner des têtes vraiment différentes. L’anatomie a toujours été mon point faible, alors j’opte pour des personnages non réalistes dans un décor réaliste. Un truc inspiré des dessins animés japonais, très pratiques pour mieux faire ressortir les émotions.

VOS DÉCORS FOURMILLENT DE DÉTAILS. COMMENT TRAVAILLEZ-VOUS ?

C’est un défi graphique et c’est ce que je préfère : bâtir un monde cohérent pour qu’il soit palpable, que le lecteur ait l’impression de pouvoir y entrer. Il faut pour cela inclure de nombreux détails dans les décors, sur les lumières, les écrans, les déchets au sol… Je me suis inspiré de l’architecture des stations de métro et des grands centres commerciaux, où le soleil ne pénètre jamais. Concernant ma technique, je dessine de façon traditionnelle, sur un papier d’un format entre le A4 et le A3, pas trop grand car sinon je dessinerai encore plus de détails ! J’encre au critérium, pour gagner du temps, et parce que c’est une étape où je suis moins à l’aise. Ensuite, je réalise la couleur de façon numérique, avec des calques de texture sur les couleurs pour appuyer les ambiances.

 [...]

VOUS AVEZ ÉGALEMENT PRODUIT UN PETIT BONUS À SHANGRI-LA, EN TURBOMÉDIA. POURQUOI ?

Le turbomédia est un support qui m’attire, comme une alternative à la BD sur écran, même s’il n’a pas encore de modèle économique. Ni bande dessinée, ni dessin animé, c’est une narration avec un rythme différent qui était intéressante de tester. Cela m’a permis d’élargir un peu l’univers de Shangri-La et de renforcer l’empathie envers le personnage de l’animoïde John, qui est un peu tragique."

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Retrouvez Mathieu Bablet sur son blog ou sur Facebook.

Tous ses livres sont disponibles sur nos tables ou sur notre site internet Momie.fr (suivez les liens clicablent).

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Source :

http://www.bodoi.info/mathieu-bablet-la-claque-shangri-la/

http://www.9emeart.fr/post/interview/franco-belge/angouleme-2014-l-interview-de-mathieu-bablet-adrastee-1343

http://www.bedetheque.com/auteur-24611-BD-Bablet-Mathieu.html

http://bedelo.fr/wp-content/uploads/2016/10/Shangri-La_Bablet_02.jpg

http://www.avoir-alire.com/IMG/jpg/shangrila2.jpg

19 novembre 2016

Yannick Corboz en dédicace le vendredi 25 novembre !

Yannick Corboz vient nous rendre visite à l'occasion de la sortie du dernier tome de L'assassin qu'elle mérite : Les amants effroyables.

Il sera présent à la librairie de 14h30 à 18h30 pour vous rencontrer et dédicacer vos albums.

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Yannick Corboz est un auteur annecien diplômé en 1999 de l'école d'arts appliqués Emile Cohl de Lyon. Il devient alors illustrateur animateur dans l'univers du jeu vidéo et travaillera notamment pour Infogrames, Atari et Ubisoft.

En 2006 il publie Voies off - un concentré de polar en 10 histoires courtes - chez [treize étrange] avec Nicolas Pothier et il remporteront le neuvième Prix Meilleur Premier Album des Lycéens Picards.

Commence ensuite une longue route de création avec Wilfrid Lupano commençant en 2007 avec les aventures de Célestin Gobe-la-Lune chez Delcourt en deux tomes aujourd'hui réuni en une intégrale.

Puis toujours en duo ils créent la série L'assasin qu'elle mérite en 2010 chez Vent d'Ouest et dont le quatrième et dernier tome est sorti en octobre dernier.

 

lupano-wilfridWilfrid Lupano quand à lui commence sa carrière sur les bancs de la Sorbonne en philosophie et abandonne pour une licence d'anglais. La bande-dessinée a toujours fait partie de sa vie, ses parents en étant grands consommateurs, il assimile vite les techniques narratives inhérentes au genre. Mais c'est finalement sa grande pratique du jeu de rôle - comme maître du jeu - qui va développer sa capacité à raconter des histoires.

C'est dans un bar où il travaillait pour payer ses études qu'ils rencontre ses associées : Roland Pignault et Fred Campoy. Ce dernier avec qui il devient ami lui propose de se lancer dans l'écriture de nouvelles et de scénarios, ensemble il créeront le personnage de Little Big Joe dans l'Amérique du XIXe siècle.

Depuis le succès sourit au scénariste puisqu'il est devenu un des auteurs français incontournables, et son nom se retrouve sur de nombreuses couvertures : Azimut, Le singe de Hartlepool, Ma révérence, Un océan d'amour, Traquemage et le dernier mes non des moindres, la série best seller Les vieux fourneaux suivi de l'album jeunesse Le loup en slip.

 

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Pour ceux qui ne connaîtraient pas, L'assassin qu'elle mérite, c'est l'histoire de deux riches mondains viennois des années 1900, désabusés, cyniques, brûlant la vie par les deux bouts, critiques d'art impitoyables à leurs heures perdues.

Un soir de beuverie les deux larrons décident de créer à la société un ennemi, de le façonner de pied en cape à la manière d'une oeuvre d'art : c'est là qu'entre en scène Victor, un jeune homme de basse extraction, qui va devenir malgré lui le jeu des deux mécréants.

Il découvrira un monde de délices et de volupté qui lui était jusqu'alors inconnus quand ses nouveaux amis relâcheront les cordons de leurs bourses pour l'inviter à visiter la plus prestigieuse maison close de Vienne. Un monde dans lequel vie la belle Mathilde.

Mais quel sera le prix à payer pour que le rêve se poursuive ?

Cette saga sociale impitoyable et captivante vous emmènera des quartiers les plus mal-famés aux plaisirs exquis les plus raffinés. A lire sans modération !

 

Venez donc nous rejoindre vendredi 25 novembre de 14h30 à 18h30 pour rencontrer Yannick Corboz et repartez avec une dédicace.

 

Pour plus d'info sur Yannick Corboz retrouvez-le sur son site internet : http://www.yannickcorboz.com/ 

 

Vous retrouverez tous les livres de l'auteur à la librairie ou sur notre site internet Momie.fr.

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 Sources :

http://www.bedetheque.com/auteur-12031-BD-Corboz-Yannick.html

http://www.babelio.com/users/AVT_Yannick-Corboz_736.jpeg

http://www.bedetheque.com/auteur-9437-BD-Lupano-Wilfrid.html

21 octobre 2016

Pour les 70 ans du cowboy le plus célèbre de l'ouest : Achdé vient en dédicace le 5 novembre !

Cette année Lucky Luke fête ses 70 ans !

Pour fêter ça Achdé et Jul s'associent pour sortir le prochain tome du héros du far-west le 4 novembre :

La terre promise

et le lendemain de cette sortie attendue : Achdé vient dédicacer dans votre librairie 9e Quai & Momie à Annecy le temps d'un après-midi réservé aux familles et enfants !

 

Un grand concours de dessin sur le thème de Lucky Luke sera organisé pour nos dessinateurs en herbe!

surprises de taille à la remise des prix samedi 5 novembre à 18h.

Pour participer au concours il faut :

1. Avoir entre 6 et 16 ans.

2. Faire un dessin sur le thème de Lucky Luke.

3. Bien noter ton nom, ton adresse email ou celle de tes parents et ton âge au dos de ton dessin.

4. Envoyer ton dessin à la librairie :

par mail à 9equai@gmail.com avec l'intitulé "Concours Lucky Luke"

ou

par courrier à Librairie 9e Quai & Momie, 75 rue Carnot, 74000 Annecy

ou

en main propre, tu viens l'apporter directement à la librairie

5. Rendre ton dessin au plus tard le 4 novembre à 18h30.

 

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Un cowboy qui traverse les âges.

Si il a une chose de sûre quant à Lucky Luke c'est sa capacité à traverser le temps et à ravir les enfants de tous âges ! Qui n'a jamais entendu parler de ce fameux cowboy qui tire plus vite que son ombre ?!

Créé par Morris (Maurice de Bevere pour ses parents), l'un des pères fondateurs de la bande-dessinée en Europe qui a travaillé avec les plus grands puisqu'il aura cotoyé Franquin, Paape, Peyo ou encore Goscinny avec qui il s'associera dés 1955 autour de Lucky Luke le premier au dessin et le second au scénario, travaillant avec passion jusqu'en 1977 à la disparition de Goscinny.

Une vingtaine de scénaristes seconderont ensuite Morris et à ce jour, les aventures de Lucky Luke se comptent dans près de 90 albums traduits en une trentaine de langues et tirés à plusieurs centaines de millions d'exemplaires.

 

Cette année Lucky Luke est septuagénaire, il mérite une petite rétrospective des temps forts de son histoire :

Lucky Luke in 19461946 : Première apparition du cowboy dans l'Almanach 1947 du journal de Spirou.

1955 : Première collaboration de Morris et Goscinny pour l'album Des rails sur la prairie.

1968 : Dalton city sera la première histoire de Lucky Luke publiée dans le mythique journal Pilote, magazine hebdomadaire de bande-dessinée français publié de 1959 à 1989. Destiné à la jeunesse il regroupe reportages en tous genre, nouvelles, jeux, blagues et bande-dessinée qui prendra quasiment 80% du journal à la fin des années 60 et se modernisera pour toucher un public plus âgé. Il fut créé par de grand noms de la BD comme Uderzo et Goscinny.

 1971 : Daisy Town sera le premier long-métrage animé adapté des aventures de Lucky Luke. Suivront 3 films, 5 séries télévisés et 3 films d’animation

1988 : Lucky Luke arrête de fumer et remplace sa cigarette par une brindille, ce geste vaudra à Morris une médaille de la part de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

1994 : Sortie d'un jeu vidéo sur super Nintendo, édité et développé par Atari, 15 jeux vidéos seront créés à sa suite sur PC, Mac, Playstation ou encore Gameboy.

2001 : Disparition de Morris, ce génie du 9e art qui aura créé 70 albums de Lucky Luke. En 2004, Achdé et Gerra reprendront le personnage avec leur album La belle province.

2016 : 70 ans de Lucky Luke :

 

Les auteurs du prochain album.

 

achdeAchdé, Hervé Darmenton de son vrai nom, tombe dès le berceau dans la BD : la « faute » à Morris, à Lucky Luke et à la scène mythique du duel au poker dans l’album Le Juge, qu’il découvre à l’âge de 4 ans en lisant un numéro de Spirou. Avant ses 10 ans, Achdé dérobe une partie de l’argent de la quête, à l’église, pour s’offrir son premier album de Lucky Luke !

A 14 ans il voit un de ses dessins publié pour la première fois dans un fanzine alors pour se donner toutes les chances de réussir, il loupe son bac (1 en maths, 19 en dessin), renonce à entrer aux Beaux-Arts et devient manipulateur d'écrans dans un cabinet de radiologie, où il punaise ses dessins sur les murs pour faire rire les patients.

Toujours passionné il finira par se relancer à fond dans l'aventure suite à sa rencontre avec son épouse qui l'encouragera dans ce sens.

La suite est connue. Elle appartient à l'histoire contemporaine de la bande dessinée : après les années de galère, la création d'une petite agence de pub, les premiers dessins publiés dans Midi libre, la signature d'un contrat avec Dargaud le jour de ses 30 ans, le succès avec la série CRS = Détresse, c'est, enfin, la consécration avec la reprise de Lucky Luke.

Que les tenants de la morale se rassurent, le jour où il a repris la série, il est retourné sur les lieux de son premier larcin pour mettre l’équivalent de la somme dérobée dans le tronc d'église !

 

julJul, avant de devenir dessinateur, il vagabonde dans de longues études, de Normale sup à l'agrégation d'Histoire, de la recherche en sinologie à l'enseignement universitaire... Mais son enfance passée dans une école alternative a semé des graines coriaces : défroqué de l'Éducation nationale, il débute comme dessinateur de presse dans les plus grands médias (Charlie Hebdo, Échos, l’Huma, Lire, Philosophie Magazine, Fluide Glacial...), où la joie du dynamitage de l'actualité le conquiert définitivement.

C'est son premier album de bande dessinée, Il faut tuer José Bové, qui le révèle en 2005. En 2007, Le Guide du moutard reçoit le prix Goscinny.

En 2009, Jul investit dans l'âge de pierre ! Silex and the City est sa première série, saga familiale et satire implacable de notre quotidien d'hommes modernes. Après un détour fracassant, au côté de Charles Pépin, vers la philosophie (La Planète des sages , deux tomes et plus de 150 000 exemplaires vendus ; Platon la Gaffe, grand succès de l'année 2013), il poursuit l'aventure Silex and the City avec une saison 5 de la série sur Arte qui débutera fin 2016.

Pour finir il s'associe aujourd'hui à Achdé pour scénariser le prochain Lucky Luke.

 

Jul et Achdé nous parle l'un de l'autre et de leur nouvel album :

 

La terre promise :

Dans ce nouvel opus Lucky Luke doit escorter une famille de Juifs d'Europe de l'Est jusqu'au Grand Ouest américain. Son ami Jack-la-Poisse lui a en effet demandé d'escorter sa famille, à qui il n'a pas osé avouer qu'il était cow-boy et qui le croit avocat à New York ! Un grand-père religieux obsédé du shabbat, une mamma décidée à gaver Lucky Luke de carpe farcie, une jeune fille prude qui cherche le mari idéal, un petit garçon turbulent plus intéressé par le Far West que par sa bar-mitsvah, sans compter les innévitables hors-la-loi et les joueurs de poker tant attendus…

On sent le scénariste ravi de participer aux aventures du héros qui à animé son enfance : "Lucky Luke est un personnage très plastique, en creux, qui permet d'aborder les histoires les plus diverses avec une grande élégance... et bizarrement, c'est le contraire du cow-boy solitaire qu'il prétend être ! D'abord, il forme un couple indissociable avec Jolly Jumper, avec qui il est en perpétuelle conversation. À eux deux ils forment une figure de centaure, le Moi et le Surmoi version Far West ! Et puis Lucky Luke est toujours extrêmement entouré : ses sempiternels adversaires, Dalton et autres, ses amis fidèles, Calamity Jane, le Pied-Tendre et consort, et bien sûr toutes les veuves et tous les orphelins qu'il défend à longueur d'albums sont une famille pléthorique pour un gentleman garçon vacher, loin du modèle de l'ermite de la montagne. La Terre promise n'échappe pas à cette règle."

L'éditeur croit à la pertinence de cette nouvelle histoire qui rend hommage de façon subtile à Goscinny. Le scénariste avait perdu une partie de sa famille, victime de la solution finale perpétrée par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

C'est en toute conscience que Jul a voulu explorer ce thème difficile de l'émigration, il explique : "Lucky Luke et les Juifs, c'est un thème qui a tout de suite fait bondir tout le monde au plafond ... C'est ouvrir un chapitre important de l'histoire des États-Unis, qui avait très étrangement été entièrement occulté par Goscinny.... Était-ce par peur de choquer, par pudeur alors que l'histoire de cette migration des Juifs d'Europe de l'Est vers le Nouveau Monde résonnait avec son histoire personnelle? Aujourd'hui, justement parce que nous sommes en une période de crispation des identités, il m'a paru important de choisir une histoire qui racontait un choc des cultures, sans l'édulcorer, mais en pariant sur la gaieté, et sur l'intelligence du lecteur."

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Je ne sais pas pour vous mais chez 9e Quai & Momie on à hâte de découvrir ce nouvel album le 4 novembre, de le dévorer et d'en parler avec Achdé dès le samedi 5 novembre dans la librairie !

Venez vous joindre à nous de 14h30 à 19h pour un après-midi Far West, retrouvez au comptoir La terre promise et pour les fans du cowboy offrez-vous la version hommage de Matthieu Bonhomme : L'homme qui tua Lucky Luke chez le même éditeur.

 

Pour ceux qui souhaitent approfondir leur connaissances sur l'histoire fascinante du plus rapide tireur de l'ouest rendez-vous sur le site officiel de Lucky Luke  et sur Dargaud !

 

Retrouvez-nous sur Momie.fr, Facebook et Instagram pour suivre toute notre actualité !

 

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Sources :

http://www.lucky-luke.com

http://gribouillachde.blogspot.fr/

http://www.dargaud.com/bd/Auteurs/Achde

http://www.stripsuithedenenverleden.nl/Lucky%20Luke.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pilote_(p%C3%A9riodique)

http://www.bedetheque.com/auteur-10131-BD-Jul.html

http://www.dargaud.com/bd/Auteurs/Jul

http://www.lepoint.fr/pop-culture/bandes-dessinees/exclusif-voici-a-quoi-ressemblera-le-nouveau-lucky-luke-25-08-2016-2063643_2922.php

http://www.lefigaro.fr/bd/2016/08/25/03014-20160825ARTFIG00227-le-nouveau-lucky-luke-la-terre-promise-sort-le-4-novembre.php

26 septembre 2016

Antoine Carrion en dédicace le 15 octobre !

Antoine Carrion nous rend visite pour un après-midi dédicace de 14h à 18h le 15 octobre

pour son dernier livre : Nils.

Nils - Couverture - Soleil 2016

Déclaré "coup de coeur" par nos libraires dès sa sortie en mai dernier, Nils à également charmé rapidement nos clients avec ses références à la mythologie nordique et son univers qui n'est pas sans rappeler celui de Miyazaki.

Sorti dans la collection Métamorphose de chez Soleil, spécialisée dans les récits autour du rêve, de la légende et de la poésie, frayant dans le fantastique et l'extraordinaire, l'éditeur présente l'ouvrage comme suit :

"Selon de vieilles légendes, il existerait un monde au-delà de la matière. Un monde constitué d’êtres lumineux, sans lesquels cette matière resterait inerte. Ainsi, quand les territoires du Nord,

 jadis fertiles et florissants, se muent en terres arides où plus rien ne pousse, ces légendes ressurgissent et les regards se tournent vers les dieux anciens... Jeune garçon dans la fleur de l’âge, Nils, accompagné de son père, tente d’élucider ce mystère. Il rencontre ainsi ces êtres lumineux, les âmes de la nature qui le guident jusqu’à un royaume voisin à la technologie avancée..."

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                   L'aventure est prenante et attise la curiosité, plus on en apprend plus l'attente se crée ! Le scénario de Jérôme Hamon est bien ficelé et le dessin d'Antoine Carrion vous entraîne dans un univers à l'ambiance forte qui vous absorbe dès les premières pages ! Une saga fantastique et écologique à découvrir au plus vite !

Nils page 12 - Soleil 2016Nils page 14 - Soleil 2016

Au scénario c'est donc Jérôme Hamon qu'on apprécie, qui après un diplôme à l'Ecole Supérieure de Commerce de Rouen et d'une université américaine débute sa vie professionnelle comme analyste financier à New-York. Mais après deux ans il quitte tout et part pour un tour du monde qui le ramènera en France où il travaillera pour le jeux vidéo, le cinéma et la télévision. C'est en 2008 qu'il présentera ses premiers scénarios de bande-dessinées à Angoulème où il rencontrera Marc Van Straceele avec qui il réalisera son premier album : Yokozuna, un roman graphique sur le milieu du sumo au Japon. Depuis il multiplie les projets et fini par créer Nils avec Antoine Carrion.

Il parle de ce dernier ouvrage en ces termes : "l’univers de « Nils » est très froid, gris et gothique. Il n’y a ni elfe ni nain ni troll, mais les ruines et les vestiges d’une civilisation antique, qui parsèment ce monde post apocalyptique, laissent entrevoir des possibilités infinies. Étant donné la taille des murs, des portes, des ponts et des os, ce monde était peut-être peuplé de géants, jadis. La nature a une place très importante dans le récit. Elle est souvent imposante, voire inquiétante (ce qui incite à faire le parallèle avec le divin). Mais malgré son omniprésence, elle semble toujours froide et inhospitalière. Les animaux sont très présents, eux aussi. Ils se rapprochent souvent des animaux que nous connaissons, mais pas toujours. Certaines bêtes semblent venir du fond des temps. Les hommes respectent vraiment les bêtes et la nature. La vaste majorité d’entre eux sont nomades, ou vivent dans des maisons de fortune pour cultiver les terres. Les autres sont regroupés dans quelques rares cités, où il n’est pas rare de voir des Noirs et des Asiatiques. Tout est neuf. C’est une réelle mise à plat du monde que l’on connaît…"

Antoine Carrion, aussi connu sous le nom de Tentacle Eye, vient du numérique, les doigts de fée de la palette graphique c'est lui ; il a publié déjà plusieurs titres sur lesquels il collabore avec Antoine Ozanam au scénario, tels que : L'ombre blanche publié sous son vrai nom chez Soleil ou encore L'Amourir et Le chant des sabres sous son pseudonyme chez Casterman. Dans l'ensemble il reste assez secret, il est difficile d'en savoir plus sur ce mystérieux dessinateur qui travaille notamment dans l'industrie du jeu vidéo en parallèle de sa vie d'auteur de bande-dessinée.

Le mieux pour en savoir plus ? Venez lui poser vos questions samedi 15 octobre !

Temudjin - Couverture - Daniel Maghen 2013

Pour aller plus loin dans l'oeuvre de Carrion découvrez son album précédent, toujours en collaboration avec Ozanam, édité chez Daniel Maghen : Temudjin une saga en deux tomes autour du chamanisme des steppes lointaines d'asie centrale :

"Le chaman Ozbeg l’a vu pendant sa transe, l’enfant à naître sera exceptionnel.
Tous les signes sont là : un caillot au creux du poing, un troisième oeil, la protection et le soutien des esprits. Il accomplira de grandes choses, mènera ses hommes à la victoire… S’il peut réunir à nouveau les clans mongols déchirés par des luttes intestines, son nom est tout trouvé : il sera un nouveau Temudjin, prénom chargé d’histoire et d’espoir. Sa destinée sera similaire à celle de Gengis Khan, qui porta le même prénom il y a de cela bien des générations. Fruit de l’union d’une mortelle avec un esprit de la forêt, il sera un nouveau khan, un des plus grands. Quand l’histoire rejoint l’Histoire, elle sublime la quête initiatique d’un jeune homme se débattant entre destin et libre arbitre… Tous les Temudjin deviennent-ils vraiment des khan ?"

Temudjin page 30-31 - Daniel Maghen 2013

Extrait de l'interview d'Antoine Ozanam dans le dossier de presse de Temudjin par l'éditeur Daniel Maghen en 2013 :

"Comment avez-vous choisi de traiter le personnage de Gengis Khan ? Qu’est-ce qui vous a décidé ?
À la fin de notre deuxième album, Antoine Carrion et moi cherchions un autre sujet. Antoine m’a envoyé un dessin d’un petit Mongol sur un yack et quelques photos de Mongolie pour voir si cela pouvait m’inspirer. Le même jour, j’ai retrouvé dans l’un de mes carnets la phrase « une histoire oubliée est appelée à se répéter ». Par ailleurs, j’ai rencontré Antoine sur un forum où il se cachait sous le pseudo « Gengis Khan ». Les trois événements ont fait leur chemin pour se confondre.

Dans cette histoire, votre version d’un Gengis Khan pacifiste est à l’opposé de l’image habituelle du conquérant sanguinaire. Pourquoi ?
En me renseignant un peu sur le personnage, j’ai été surpris de voir que l’image occidentale de Gengis Khan était bien différente de celle qu’on a de lui en Asie. Je dois également avouer que j’aime l’idée qu’il puisse être tiraillé entre une voie spirituelle et pacifiste d’un côté, et une voie guerrière de l’autre. Malheureusement, il comprend petit à petit qu’il doit agir durement pour parvenir à unifier son pays.

[...]

Vous travaillez régulièrement en tandem avec Antoine Carrion au dessin. Est-ce une évidence pour vous dès le début du projet ou cherchez-vous à chaque fois qui mettrait le mieux en lumière vos histoires ?
Les deux, mon capitaine ! En fait, Antoine est le dessinateur avec qui j’ai le plus travaillé. Notre duo est bien rodé et dès que l’un ou l’autre a une idée, on sait comment l’autre va réagir. Le fait qu’Antoine m’ait envoyé des images sur la Mongolie n’est pas gratuit. Il savait que je prendrais la balle au bond. Si j’avais dû écrire cette histoire pour quelqu’un d’autre, cela n’aurait pas donné le même résultat. Le pire pour moi serait d’écrire dans le vide sans savoir avec qui je vais réaliser le livre. Du moins, cela serait sans doute la meilleure façon pour que je sois déçu du résultat."

 

Vous pourrez retrouver tous les ouvrages cités dans cet articles sur Momie.fr ou en cliquant sur les liens de l'article, mais également sur les tables de notre librairie 9e Quai & Momie à Annecy !

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18 août 2016

Edmond Baudoin en dédicace et conférence le samedi 10 septembre.

Edmond Baudoin sera en dédicace samedi 10 septembre de 14h à 18h à la librairie pour le documentaire de Laetitia Carton : Edmond, un portrait de Baudoin projeté à la MJC de Novel à 20h en présence de l'auteur, le dvd du film est disponible en librairie suivi du livre Eloge de l'impuissance par Baudoin.

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Laetitia Carton présente son film ainsi : Edmond Baudoin est auteur de bandes dessinées. Il signe ses livres Baudoin. Moi, je l’appelle Edmond. La matière première de ses livres, c’est lui, sa vie. Il a été l’un des premiers à introduire l’autobiographie dans la bande dessinée. À Villars, son village du Var, devant un mur de pierres, Edmond peint, il marche, il danse, il aime.

EDMOND, un portrait de Baudoin Bande annonce

Edmond Baudoin est un personnage touche-à-tout, tout impregnié d'art, il dessine, il écrit, il peint, il s'interesse à la danse contemporaine et crée des spectacles, il réalise des performances avec des musiciens... Rien ne l'arrête et tout l'intéresse !

Alors par où commencer pour parler d'un si grand monsieur ?

Peut-être par ses livres, qui pour la plus grande majorité sont à caractère autobiographiques, romancés, transformés, rêvés peut-être, mais surtout autobiographiques.

Comme le Pattes de mouche de l'Association : J'ai été sniper  où il raconte son entrée à l'armée et sa courte carrière de tireur d'élite, ou Piero réédité chez Gallimard où il parle de son enfance, de son frère et de leur passion commune pour le dessin. Ou encore Couma aco qui fut primé comme meilleur album à Angoulême en 1991 pour sa publication chez Futuropolis (le livre étant maintenant publié à L'Association), Baudoin nous y parle de la vie de son grand-père paysan.

Il y en aurait tant à citer ! Puisque l'auteur a été prolixe et a sorti pas moins d'une cinquantaine d'ouvrages depuis 1981 ! Seul ou accompagné, le plus souvent des histoires en un tome, qui nous parlent d'amour, de rencontres, de la vie tout simplement.

 

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L'artiste répond à Bruno Canard dans une interview pour L'indispenssable que vous pouvez retrouver en entier sur le superbe site du9 :

Edmond Baudoin : "Dans mon travail, il y a trois axes de création qui sont respectivement écrire, peindre et dessiner. L’acte de peindre me prend tout. Tant sur le plan physique que sur le plan intellectuel.
Ainsi, Je ne dors plus, je ne mange pas, mon corps tout entier travaille lorsque je peins. Je m’abaisse, je me relève, je transpire, je fatigue… Deux jours après avoir terminé, je n’arrive plus à marcher tellement j’ai mal aux fesses et aux jambes d’avoir continuellement changé de positions. La peinture est une bataille. Elle est physique comme un match de boxe. On brûle d’une traite une énergie extraordinaire. Une énergie qui nous épuise, mais qui, à la fois, nous lave l’esprit.

Avec le dessin et, bien sûr, la bande dessinée, je travaille presque toujours debout pour sentir la totalité de mon corps, même si, seuls le bras et le poignet bougent lorsque je dessine. L’engagement, qu’il soit physique ou intellectuel, est beaucoup plus long qu’en peinture et s’étale sur plusieurs mois. C’est beaucoup plus réfléchi que la peinture, et je peux aussi m’en libérer quelques temps pour m’oxygéner, aller me promener, me reposer, lire, faire ce que tout le monde fait dans une journée.
En écriture, c’est encore différent. Là, plus rien ne bouge si ce n’est les doigts qui tapent sur un clavier, et les sourcils que tu fronces. Il n’y a pas de sortie, plus aucune liberté. Qu’on soit au restaurant, au cinéma, en avion ou aux toilettes, l’écriture monopolise l’esprit. On vit avec. Tout le temps. C’est l’unique et grande différence entre l’acte d’écrire et l’acte de peindre."

 

L’I. : Dans votre bande dessinée, le geste évolue beaucoup et semble vous placer de plus en plus intimement dans la création.

E. B. : L’acte d’amour dans la création d’un livre, c’est sa forme. Dans mon livre par exemple, je vais parler de mon frère, de mon père ou de ma mère, je vais parler de moi-même… mais je dois le faire en modulant les tonalités dans la narration.
Si je fais trois pages sur une tonalité qui est «moooooonnnn» (linéaire), il me faut à leur suite, par exemple, faire une page avec une tonalité différente comme «woawoawoa» (ondulante) pour revenir après à quelque chose qui soit «toptoptop» (saccade) et finir par «moooonnnn». C’est en cela que s’exprime l’Acte. C’est la manière dont est construit le livre, dont est écrite la lettre, dont est équilibré le tableau, dont est exécutée la danse.
L’Acte, c’est le rythme dans lequel on fait rentrer une totalité. Ensuite, la construction vient s’imposer. Pour certains écrivains l’acte d’amour n’apparaît qu’à la fin, lorsqu’ils reconstruisent leur travail et qu’ils n’en gardent que l’essentiel.
Pour ma part, je jette, je supprime beaucoup de choses d’idées et solutions quand je fais une bande dessinée. Il faut toujours s’interroger sur le rythme et la nature de son travail."

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Et Baudoin est loin d'avoir finit, à plus de 70 ans, il sortira le 8 septembre prochain son prochain livre : Méditerranée publié chez Gallimard Jeunesse.

"Là, sur la plage, la petite fille ne dort pas, elle ne rêve pas, elle a rêvé. Devant, dans un bleu très bleu, la Méditerranée se souvient."

A travers ce conte aux nuances de bleus, Baudoin évoque avec poésie les caprices du destin et le drame des migrants qui tentent de traverser à n'importe quel prix la Méditerannée.

Il sera ravi de vous dédicacer ce nouvel album à l'occasion de sa venue samedi 10 septembre !

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Baudoin est un personnage fascinant, son site internet est très intéressant et son Facebook toujours à la page !

Vous pouvez retrouver toutes les informations sur la projection du documentaire sur le site de la MJC de Novel.

Tous les livres de Baudoin son disponibles sur Momie.fr.

Ou venez découvrir notre séléction pour l'après-midi de dédicace à la librairie !

 

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25 mai 2016

"Un océan d'amour" dans un ballon de rouge, c'est Grégory Panaccione en apéro-dédicace chez 9e Quai & Momie !

Un océan d'amour dans un ballon de rouge, c'est Grégory Panaccione en apéro-dédicace

chez 9e Quai & Momie le jeudi 2 juin de 17h à 20h !

 

Vous avez été émus, vous avez ri et rêvé en découvrant Un océan d'amour ? Vous l'avez partagé, offert, vous en avez parlé autour de vous ?

Alors c'est l'occasion de rencontrer son très talentueux auteur, Grégory Panaccione, qui autour d'un verre et de quelques amuses-bouche vous partagera le secret de ses dessins expressifs et vivants, en croquant sur la page de garde de l'un de ses ouvrages, une dédicace, rien que pour vous. 

 

panaccione

Vous ne voyez pas de qui ou de quoi on parle ? Suivez le guide :

Grégory Panaccione est un auteur français qui entre à 14 ans à l'école Estienne de Paris où il apprendra les bases du dessin et du graphisme. Il continuera ses études aux Beaux Arts où il travaillera le nu et étudiera la morphologie. Après un essai peu concluant dans la publicité il décide de se lancer dans la bande-dessinée. 

C'est Guy Delcourt lui-même qui lui présentera Bernard Deyriès et Christian Choquet à la recherche d’un dessinateur de personnages pour la série télévisée Les Malheurs de Sophie lors d'un festival d'Angoulême. Catapulté dans le monde du dessin-animé il dessinera des story-board pour plusieurs productions, et finira par changer régulièrement de rôle : designer de personnages, designer de décors, lay-out (composition de l'image), il fait aussi un peu d’animation, pour finir comme réalisateur pour plusieurs séries télévisées.

Il vit maintenant depuis plus d'une dizaine d'année à Milan. Il publia sa première bande-dessiné muette, Toby mon ami, chez Delcourt en 2012, rapidement suivit par Ame perdue en 2013 et Match en 2014.

                    toby-mon-ami          ame-perdue          match

 

Paraît ensuite le livre qui a été, et reste, un très gros coup de coeur chez nous, et partout ailleurs puisqu'il a fait parti de la sélection officielle du Festival d'Angoulême 2015, et qu'il a reçue le Prix de la BD Fnac 2015 : Un océan d'amour avec Lupano au scénario (Les vieux fourneaux, Le singe de Hartlepool, L'assassin qu'elle mérite...).

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Un océan d'amour, c'est un petit pécheur breton, qui chaque jour se lève pour partir à la pêche sur son petit bateau.

Sa bigoudène, comme chaque matin, lui prépare son déjeuner, une bonne galette et une boîte de sardines à l'huile, boîte qui termine toujours à fond de cale une fois sur le bateau puisque notre marin n'aime pas ça.

C'est cette montagne de boîte de sardines qui va le sauver, puisque qu'il fera naufrage en mer et dérivera seul vers le Brésil...

Son épouse, certaine de sa survie décide de partir sur ses traces pour le retrouver.

C'est le début d'une extraordinaire aventure en chassé-croisé sur un océan dans tous ses états !

Prodige de Panaccione : aucun mot n'est nécessaire, tout est là sous vos yeux, une expression, un mouvement, on sourit, on s'inquiète, on s'émeut en quelques traits et beaucoup de talent qui vous emmène dans une histoire d'amour magnifique au dessus des flots.un-ocean-d-amour_3ocean 4

Interview Lupano & Panaccione BD "Un océan d'amour"

 

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Dernièrement Panaccione sortait son dernier livre en collaboration avec Stéphane de Groodt (Voyage en absurdie) : Qui ne dit mot parut chez Delcourt fin 2015.

John est en retard, très en retard pour son rendez-vous. A tel point qu'on croirait le monde entier ligué contre lui ! Changement d'heure, voisin récalcitrant, embouteillage, taxi insuportable... Mais tous ces obstacles sont-ils vraiment le fruit du hasard ? Un récit à l'humour décalé, riche en rebondissements à dévorer rapidement !                      

 

Gregory Panaccione a égallement réalisé l'affiche du Lyon BD Festival de cette année auquel il participera les 4 et 5 juin. Une raison de plus de le rencontrer au calme à la librairie autour d'un verre !

Affiche-du-festival-Lyon-BD-2016-mercredi-07-mars-2018

Vous l'aurez compris, nous sommes ravi de recevoir un auteur aussi talentueux pour l'apéritif !

Si vous souhaitez aller plus loin avant de le rencontrer vous pouvez aller jeter un oeil, et même deux, sur son blog.

Tous ses livres seront disponible sur les tables de la librairie, n'oubliez pas de nous suivre sur Facebook pour être au courant de toute notre actualité, et retrouver nous sur le site de Momie

 

5 mai 2016

Une journée culturelle 100% Japon à Annecy ? Japannecy !

 

Le samedi 21 mai de 13h à 20h le Brise Glace, le cinéma la Turbine et la bibliothèque d'agglomération Bonlieu ouvriront grand leurs portes aux visiteurs à l'occasion de la 8ème édition de Japannecy !

japannecy_2016-A4

L'association organise le temps d'une journée, une immersion pour les curieux de tous âges dans la culture nippone à travers des ateliers, des conférences et des projections ouvertes à tous !

Et cette année vous allez être gâtés car la programmation est extrêmement riche et variée !

Des ateliers d'origami, de jeu de Go, de manga, de percussion asiatique et de cosplay seront présents tout au long de la journée.

 

Plusieurs rencontres et conférences auront lieu :

Tout d'abord à la Bibliothèque d'agglomération Bonlieu le mercredi 18 mai, un atelier manga, animé par Patricia Buzzoni sera proposé aux 12-15 ans de 14h30 à 17h30 et à 18h30 Laurianne tiendra une conférence sur le thème Manga : un art pour deux civilisations (tout public - entrée libre).

 

Le cinéma la Turbine projettera deux long-métrages du jeudi 19 au mardi 24 mai :

  • Les délices de Tokyo, un film de Naomi KAWASE = Jeudi 19 Mai à 16H15 / Samedi 21 Mai à 20H45 / Mardi 24 Mai à 16H30
  • Le coeur régulier, un film de Vanja D'ALCANTARA = Vendredi 20 Mai à16H45 / Lundi 23 Mai à 19H00 / Mardi 24 Mai à 14H45

Les flims projetés à la Turbine pour la Japannecy

 


 

Puis le jour J au Brise Glace :

histoire mangaLa mangaka française VanRah vous présentera sa série Stray Dog édité chez Glénat, que vous pourrez lui faire dédicacer.

Une Histoire(s) du manga moderne vous sera racontée par Matthieu Pinon et Laurent Lefebvre autour de leur ouvrage, et vous aurez l'occasion là-aussi de parler avec les auteurs et de repartir avec une dédicace.

Et Isabelle Jeudy, championne du World Cosplay Summit 2007, invitée phare de cette édition vous parlera de l'Histoire du cosplay international. Elle organisera également durant l'après-midi un atelier de cosplay (limité à 15 personnes, les inscriptions se feront sur place).

 

Stray Dog par VanRah

 

Isabelle Jeudy Cosplayeuse professionnelleAutre temps fort : Le stand de photographie dédié au concours de cosplay organisé par la librairie !

Nature du concours : Cosplay thématique Japon.

Déroulement du concours :

  • Les inscriptions pour le concours auront lieu au studio de photographie installé au Brise Glace à partir de 13h30. Fin des inscriptions à 18h pour laisser place aux délibérations du jury.
  • Concours ouvert à toutes et tous dans la limite de 50 participants. L'inscription se fait dans l'ordre d'arrivée des personnes souhaitant concourir.
  • Pour valider son inscription au concours chaque participant doit rendre dûment rempli le questionnaire qui lui sera remis le jour-même au stand de photographie et se faire photographier individuellement.
  • 18h-19h délibérations du jury.
  • 19h annonce du gagnant et remise du prix (présence des concurrents souhaitée).

    Important : dans le cadre du plan Vigipirate la direction du Brise Glace interdit lors de ce cosplay l'utilisation d'armes ou de semblant d'arme. Seules sont autorisées les armes en carton souple ou en mousse ou tout autre matériel ne pouvant infliger des blessures.

Modalités d'évaluation du cosplay :
Avec l'accord de chaque concurrent, les photos prises pour le concours seront diffusées sur la page Facebook de l'événement afin de recueillir pour chacune d'elles les commentaires et les « j'aime » des internautes.
Le cosplay et la performance photographique de chacun des participants seront évalués selon deux principaux critères : le nombre de « j'aime » récoltés par le cliché sur facebook et une note attribuée par le jury.

Un bon d'achat de 100 € chez 9e Quai & Momie sera remis au gagnant !

 

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Vous pourrez également apprécier une démonstration de calligraphie et des danses traditionnelles japonaises.

Pour les joueurs invétérés un espace pour les consoles portables et les deck sera mis en place, l'occasion de se confronter à de nouveaux adversaires sur vos jeux favoris ! (Pokémon, Smash Bros, Yu-gi-oh...)

Les cinéphiles ne seront pas en reste le 21 mai puisque l'association imagespassages proposera des projections de court métrages :

  • Ghost Tokyo de Benoït Broissat
  • Apnea de  Philippe Chatelain
  • The rise and fall of the black light city de Le Gentil Garçon
  • In pursuit of the dead end de Shingo Yoshida

Vous pourrez aussi vous restaurer sur place avec Taiyaki Café et Hina Sushi !

 

Pour clôturer Japannecy en beauté, le groupe de J-Metal féminin Bridear et le groupe de Min'Yô (musique folklorique) Zeppin joueront dés 21h ! (Place de 8 à 10 €)

BRIDEAR / Light In The Dark

Ensemble Zeppin, Sakura Hensou Kyoku - Festival Autre Rivages 2015

 

Retrouvez toutes les informations du festival sur le site du Brise Glace et sur le Facebook de l'évènement.

Et retrouvez-nous sur Momie.fr ou sur notre page Facebook !

9e Quai & Momie sera ouvert à ses horaires habituels durant l'évènement.

21 mars 2016

Fred Bernard en dédicace le vendredi 8 avril!

 Fred Bernard en dédicace vendredi 8 avril à 9e Quai & Momie !

Au menu : exploration, dessins et papotage.

On vous attend nombreux pour plonger dans les aventures de Jeanne Picquigny avec nous !

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Fred Bernard est un auteur bourguignon né en 1969, connu particulièrement pour ces albums jeunesse réalisé en collaboration avec François Roca qu'il a rencontré à l'école Emile Cohl de Lyon. Des albums qui ont rencontré un francs succès auprès du public comme de la critique depuis 1996.

C'est en 2003 qu'il publie sa première bande-dessinée, qu'il réalise seul : La tendresse des crocodiles aux éditions Seuil. Le premier tome de la série Les aventures de Jeanne Picquigny, qui connait aujourd'hui 5 tomes réédités dans la collection "Ecritures" chez Casterman. Le cinquième opus de la série, La paresse du panda, a failli ne jamais paraître pour une sombre affaire de droits... En effet, le personnage de Jeanne Picquigny fut créé aux éditions Seuil, mais quand ces derniers ont décidé d'arrêter de produire de la bande-dessinée, Fred Bernard n'a plus pu écrire autour de ce personnage pour des raisons contractuelles. Pendant longtemps Seuil et Casterman n'ont pas pu trouver de terrain d'entente pour les droits de ce personnage. Et c'est finalement en 2012 que la série peut reprendre chez son nouvel éditeur au grand plaisir de l'auteur et des lecteurs !

Lire Les aventures de Jeanne Picquigny c'est se promener sur les branches d'un arbre généalogique fabuleux qui vous fait faire le tour du monde, des années 20 à nos jours, dans un voyage étourdissant, haut en couleur, en sensualité et en découvertes.

picquigny arbre

Dans cet arbre généalogique on retrouve Jeanne, bien sûr, qui depuis toute jeune a été initiée aux mystères du continent africain par son scientifique de père porté disparu. Elle se lance sur sa piste et met les voiles pour l'Afrique équatoriale des années 20 pour le retrouver. En route, sa sensualité naturelle s'accordera parfaitement à ce nouveau territoire qui s'offre à elle, elle fera la connaissance de celui qui deviendra son amant : Eugène Love Peacock, et se retrouvera entrainée d'aventures en rebondissements tragi-comiques qui lui tourneront les sens, le coeur et la tête.

En parallèle des aventures de Jeanne on fera la connaissance de Lily Love Peacock, dans un ouvrage éponyme, qui se trouve être la petite-fille de Miss Picquigny. Jeune femme désabusée qui prend des cours de chant lyrique pour se distraire, elle a grandi dans une réserve africaine auprès d'un père taciturne. Un peu malgrés elle, elle devient manequin et se retrouve à s'ennuyer ferme dans les suites de grands hôtels et les halls d'aéroports... C'est entre l'écriture de deux vers un peu lestes dans la salle d'embarquement qu'elle fera la connaissance de Rubis Rachmaninov "guitariste-shampouineuse" qui deviendra sa meilleure amie. Ensembles elles monteront un groupe pop-rock, rencontreront un corbeau insistant, un pervers narcissique et une vieille amie de Jeanne et Eugène : Victoire une diseuse de bonne aventure qui parle aux absents...

Les deux destins de ces femmes d'une même lignée convergent vers un vieux manoir bourguignon où l'une avait ses attaches et où l'autre découvre la vie trépidante de son ailleule au travers de centaines de carnets et de micro-films laissé dans l'étrange demeure désormé occupée par Victoire.

pandaA propos de sa série Fred Bernard répond à André, Georges, Edgar et les autres (blog de critiques BD) dans une interview très complète que vous pourrez retrouver en entier sur leur site :

"Avec ses 400 pages, « La paresse du panda » est une fameuse brique. Combien de temps vous a-t-il fallu pour réaliser cet album?

Oh, j’ai dû mettre une bonne année. C’est sûr que ça représente beaucoup de travail. Mais ce n’est pas forcément le dessin qui m’a pris le plus de temps. Le dessin, c’est mon métier, c’est ce que j’ai appris à l’école: parfois, cela fait un peu mal à la main quand on dessine beaucoup, mais j’y prends beaucoup de plaisir et cela vient facilement. L’écriture, par contre, me demande un peu plus d’efforts.

Aujourd’hui, on peut donc dire que la série correspond enfin à ce que vous vouliez faire depuis le début?

Avec « La paresse du panda », j’ai effectivement ma base de départ. Cette fois, ça y est: c’est le véritable début de la série.

Le début? Ca veut dire qu’il pourrait y avoir encore 20 tomes des aventures de Jeanne Picquigny?

Oh, même plus que ça ! Dans ma tête, le schéma général de la série est très clair. Je sais déjà tout ce qui va se passer sur plusieurs générations. Tous les coups sont prévus. Je sais notamment ce que je vais raconter sur les mères de Jeanne et de Lili. Je peux déjà vous dire, par exemple, qu’en 1975, la mère de Lili va sortir avec Benny, l’un des deux mecs du groupe ABBA. En fait, c’est un peu comme un grand puzzle: j’ai déjà fait les bords, mais maintenant je dois encore insérer toutes les pièces du milieu. Je ne sais pas quand ce puzzle sera fini ni combien il y aura de pièces, mais je sais à quoi ressemblera l’image finale.

Vous dites que tout est déjà prévu, mais en même temps, on a l’impression que vos albums partent dans tous les sens. Y a-t-il une grande partie d’improvisation dans vos scénarios?

Bien sûr, je fais parfois dire à mes personnages les pensées qui me passent par la tête au moment où je suis en train de réaliser certains pages. C’est ce qui permet aussi à mes albums d’être des reflets de leur époque. J’avance par association d’idées sur une structure qui est rigide par endroits et souple à d’autres. Mais je pense que si vous relisez les 5 premiers albums l’un à la suite de l’autre, vous vous rendrez compte que tout a un sens. Il y des éléments de l’histoire qui ne sont peut-être pas encore tout à fait compréhensibles aujourd’hui, mais que le lecteur comprendra plus tard. [...] Je travaille avec des fiches sur lesquelles sont notés tous les titres futurs et tous les éléments que je veux faire vivre à mes personnages. Au fil de mes lectures, j’ajoute des idées à ces fiches, ou j’en enlève d’autres. Je travaille avec des cahiers, parce que je me méfie de l’informatique."

pageFred Bernard répond à son éditeur Casterman :

"Album après album, vous bâtissez un impressionnant récit autour de la famille de Jeanne. Quel a été son point de départ ?

J’avais 32 ans quand j’ai commencé la BD, je cherchais un sujet qui me donne la force d’aller jusqu’au bout. Dès La Tendresse des Crocodiles, Jeanne a un fils, mon but était de construire une histoire courant sur plusieurs générations. Je voulais faire mes Rougon- Macquart vu du côté des femmes, mais attention, je n’écris pas de romans naturalistes comme Zola, je veux que mes lecteurs s’amusent ! En tout cas, je ne me suis pas trompé, treize ans plus tard, j’ai toujours envie de raconter l’histoire de Jeanne, Lily, leurs secrets de famille. Beaucoup d’éléments viennent de ma propre famille ou de personnages que j’ai rencontrés. Pour Jeanne, je me suis un peu inspiré de ma grand-mère… qui s’appelait pareil d’ailleurs. Ce n’était pas une aventurière mais elle a eu une enfance pas banale.

Dans l’univers de vos personnages, le livre occupe une place déterminante…

Mes copains auteurs et moi sommes toujours plongés dans des livres. Internet ne remplacera jamais les bouquins. J’éprouve le plaisir du bibliophile mais je ne suis pas non plus un collectionneur. En revanche, Robert Love Peacock, le père d’Eugène, a une bibliothèque exceptionnelle. D’ailleurs, Eugène commence à en vendre en cachette… quel fils indigne !

Vous parlez de lui comme s’il existait… Vos personnages ont donc leur propre vie ?

Entre deux livres ils me manquent et je suis content de retrouver ma petite Jeanne, Eugène qui me fait marrer... Jeanne me plaît comme je la dessine, pareil pour Lily. Je suis trop attaché sensuellement à mes personnages pour laisser quelqu’un d’autre les dessiner ! C’est ma famille, je les aime, je les trouve poignants. Cela doit être agréable de passer une soirée avec eux.

La sensualité constitue un ingrédient déterminant des aventures de Jeanne. Est-ce pour vous un plaisir de montrer leur sexualité ?

Mes personnages font l’amour, ont des enfants et, oui, j’ai envie de les mettre à poil. Je la trouve belle, Jeanne. Comme les gens, mes personnages ont des libidos plus ou moins développées, certains se passent de sexe, d’autres en sont dingues. Jeanne, elle, est entre les deux. Elle fait pas mal de rêveries érotiques. Quand je mets une scène d’amour, ça n’est jamais gratuit, c’est toujours à un moment où elle produit du sens. Il y a dans mes albums tout ce qui constitue notre vie à tous : des moments sérieux, des moments d’angoisse, ceux où l’on fait les cons, ceux où la chair parle… Mes héros sont humains et tous fragiles.

De manière générale, à côté de vos personnages féminins, vos protagonistes masculins comme Eugène Love Peacock, l’amoureux de Jeanne, font pâle figure. Pourquoi ?

Dans mes histoires, les hommes n’arrivent pas à échapper au poids de la société. Les filles, elles, s’en sortent par la création. Jeanne écrit et filme, Lily chante, écrit aussi. C’était important pour moi de partir des femmes parce qu’on les a mises longtemps sous le tapis. Même si ce n’est pas son but dans la vie, Jeanne brise les conventions, rue dans les brancards. Elle n’a besoin de rien ni personne sauf d’amour. Son seul problème c’est son homme finalement ! Eugène paraît risible et, en même temps, assure quand il le faut. Lily a le même problème avec les hommes que Jeanne. Et pour cause, elles sont avec des boulets, des boulets attachants comme à chaque fois avec les gens paumés."

Retrouvez l'integralité de l'interview sur le site de Casterman.

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Vous l'aurez compris, nous on est fan de Jeanne, de sa famille et de Fred Bernard ! Et on a hâte de le voir vendredi 8 avril !

Tous ses livres sont déjà disponibles dans nos librairies ou sur notre site internet : Momie.fr

 

 

 

 

 

 

17 mars 2016

La BD au Salon du livre 2016

LogoLIVREPARIS-2016-FR

Pour la 36ème année de suite le Salon du Livre vous accueil du 17 au 20 mars 2016, avec une petite différence cette année : le salon change de nom et devient Livre Paris.

Résistance(s) : ce sera le mot conducteur pour ce salon, que ce soit résister pour la culture, l'ouverture, la transmition ou encore le partage. De la littérature aux sciences en passant par la BD, la cuisine, ou même la littératture jeunesse, Livre Paris va intéroger le therme résistance au travers de nombreux débats au cours de ces 4 jours.

Parmi les invités de cette nouvelle édition : Craig Thompson, qui sera en dédicace chez nous demain (vendredi 18) à partir de 15h!

Mais aussi : Alice Alex (Le Chateau des étoiles), Nicolas Barral (Nestor Burma, Les aventures de Philip et Francis), Julie Birmant (Pablo), François Boucq (Bouncer, Little tulip), Luc Brunschwig (Le pouvoir des innocents), Alexis Dormal (Pico bogue, Ana Ana), Dugomier (Les enfants de la résistance), Régis Hautière (La guerre des Lulus).

Pour la première fois cette année aussi, Livre Paris accueil une scène uniquement dédiée à la bande-déssinée!

De nombreux débats y seront lancer tel que "Bande déssinée et résistance", "Le monde après Fukushima", "Le dessin peut-il réveiller les citoyens?", "La BD amie ou ennemie de la littérature?", "Le financement participatif, tremplin de la création?" ou "Le manifeste de la BD alternative". Vous pourrez y voir plusieurs performances autour du dessin et de la musique, et les sujets du cosplay, du manga et du Manhua (BD coréenne) y seront abordés, la Corée étant le pays à l'honneur cette année. Une belle occasion de découvrir de nombreux auteurs / dessinateurs coréens et leur oeuvres.

Coté expo :

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Retrouvez La Petite Bédéthèque des Savoirs :

Barbante, la science ? Nébuleuse, la philo ? Assommant, le droit ? Ésotérique, la politique ? Abscons, l’art contemporain ? Inaudible, la musique (des autres) ? Casse-bonbon, le féminisme ? Big data, quoi ?

Et si tout cela vous était conté en bulles éclatantes d’intelligence et d’humour, peut-être bien que la passion des plus grands érudits du temps présent vous contaminerait en quelques instants !

Ce pari, c’est celui que prend La Petite Bédéthèque des Savoirs, toute nouvelle collection des éditions du Lombard qui s’expose à Livre Paris.

Trouvez les premiers numéros de la série en boutique ou sur notre site !

 

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Ou Freedom Hospital :

D’après le roman graphique Freedom hospital de Hamid Sulaiman (ARTE Éditions / Çà et Là) qui sortira le 16 avril.

Hamid Sulaiman, artiste plasticien syrien, a fui son pays et trouvé refuge en France après une année dans la clandestinité. L’exposition raconte les débuts de la guerre en Syrie, des premières manifestations pacifiques de 2012 jusqu’aux prémices de Daech.

 

 

 

Allez voir toute la programmation de Livre Paris sur leur site!

Tous les livres cités sont disponibles en boutique ou directement sur notre site en cliquant sur les les liens correspondants !

4 mars 2016

"Jodorowsky's Dune" au cinéma les Nemours le 17 mars 2016

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Le cinéma 4 Nemours, la librairie 9eQuai&Momie et l'association Plan large s'associent pour vous proposer  jeudi 17 mars prochain une soirée projection et débat autour du film Jodorowsky's Dune .

Avec la présence exceptionnelle du réalisateur : Frank Pavich !

La projection se fera à 19h00 et au tarif unique de 6€.

Passez à 9eQuai&Momie voir notre séléction d'ouvrages de Jodorowsky et des places pour l'évènement vous seront peut être offertes en échange de votre plus beau sourire!

 

Sorti en 1965, "Dune", le livre de Frank Hebert est un succès mondial et devient le livre de science-fiction le plus vendu au monde.

"Le documentaire de Frank Pavich offre un rapide background pour présenter Jodorowsky, en s’arrêtant sur ses pièces de théâtre d’avant-garde au Mexique dans les années 60 puis son premier film scandaleux, Fando y Lis (1967), qui sera suivi par deux œuvres cultes au succès inattendu, El Topo en 1970 puis La montagne sacrée en 1973. Ayant obtenu un million de dollars pour faire ce dernier film, il fallait pour Jodorowsky taper encore plus fort pour la suite. Son producteur Michel Seydoux lui donne carte blanche. C’est alors que Jodorowsky cite le livre de Frank Herbert initialement publié en 1965 mais déjà un classique. Le comble c’est qu’il ne l’a même pas lu. Hollywood leur cède les droits pour une bouchée de pain car le roman est réputé inadaptable. Un château est loué pour travailler sur le projet durant les deux ans et demi qui vont suivre. Jodo doit alors constituer une équipe de « guerriers » et il est indéniable qu’il avait le flair pour repérer les génies de son époque. Il convoque d’abord Moebius dont les dessins deviennent sa caméra. Il embauche ensuite Dan O’Bannon, découvert avec Dark Star, aux effets spéciaux après avoir refusé de collaborer avec Douglas Trumball dont l’esprit trop business ne colle pas du tout à son entreprise artistique. Pour convaincre les gens, Jodo a des méthodes infaillibles et l’entendre raconter ces anecdotes est un pur régal. Dans le cas d’O’Bannon, c’est une marijuana très spéciale qui fera l’affaire. L’équipe se construit donc ainsi et le casting est un des plus hallucinants qui soit : David Carradine (qu’il séduit avec des vitamines E), Udo Kier (qu’il a connu par le biais d’Andy Warhol) mais aussi Mick Jagger, Orson Welles (à qui il promet son chef français préféré) ou encore Salvador Dali (qui aurait été l’acteur le mieux payé d’Hollywood, avec ses 100 000 dollars la minute) et sa muse Amanda Lear. Pour la musique, les anglais de Pink Floyd avaient accepté de faire l’environnement sonore de la planète Arrakis alors que les français de Magma auraient assuré celui de la maison Harkonnen." (avoir-alire.com)

L'équipe de production recherche 5 millions de dollars pour finaliser le budget mais se heurte à la peur des studios hollywoodiens qui craignent le tempérament de Jodorowsky...

Jodorowsky's Dune retrace l'extraordinaire épopée de ce film fantôme qui devait être "le plus grand film de l'histoire du cinéma" et changer à jamais la face du 7eme art.

 

Retrouvez toutes les informations de l'évènement sur le facebook du cinéma 4 Nemours ou directement sur leur site internet.

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4 mars 2016

Mister Craig Thompson en dédicace le vendredi 18 mars à partir de 15h !

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Space Boulettes le prochain livre de Craig Thompson sortira le 16 mars en France et à l'occasion de sa tournée européenne il viendra chez 9eQuai&Momie le vendredi 18 mars de 15h à19h !

Vous n'allez pas rater ça hein?

Violette est une jeune fille heureuse qui grandi dans l'espace entre son père bucheron et sa mère styliste, mais son quotidien bascule lorsque son père parti en mission ne donne plus de nouvelles. Armée de tout son courage et épaulée de ses deux meilleurs amis Violette part à sa recherche en pleine "tempête de courante" de baleines spaciales. 

Entre gangs de motards interstellaires, station spaciale de luxe et étrons de baleines galactiques, Craig Thompson signe une nouvelle pépite d'aventure familliale gorgée d'humour et de détails. Accessible dés 10 ans Space Boulettes réjouira également les plus grands grâce à ses nombreux clins-d'oeil et ses références glissés un peu partout dans le livre qui permettent une double lecture passionnante. Ce nouvel univers hyper-coloré tranche radicalement avec ses précédents ouvrages entièrement en noir et blanc, il amène une ambiance tonique à ce "space-opéra" futuriste qui revèle au travers du conte les différentes facettes de la société américaine. Préparez-vous à partir à l'aventure avec Violette, le rire et la bonne humeur seront du voyage.

Space boulettes

Craig Thompson répond à son éditeur français Casterman :

"Après une méditation sur l’amitié et le départ (Adieu, Chunky Rice), l’histoire autobiographique de ton premier amour (Blankets, Manteau de neige), un carnet de voyage (Un Américain en balade), et un conte des Mille et Une Nuits (Habibi), tu publies aujourd’hui une aventure spatiale tous publics. Chacun de tes livres aborde donc un genre différent. Pourquoi une aventure spatiale ?

Craig Thompson : Space Boulettes est le livre dont je rêvais quand j’avais dix ans et que je suis tombé amoureux de la bande dessinée. C’était aussi l’apogée de mon obsession pour Star Wars, d’où une aventure spatiale. Mais étant issu d’un milieu ouvrier pauvre, ce qui me touchait le plus dans Star Wars, c’était le côté « camionneurs de l’espace ». Han Solo est une sorte de chauffeur routier, en fait. Luke Skywalker n’est qu’un gamin qui a grandi dans une ferme et qui rêve d’échapper à la vie banale de sa petite ville. Plus que les batailles épiques, c’étaient les détails de la vie quotidienne qui m’intriguaient le plus dans ces films : les jeux de société avec Chewbacca dans « l’antre » du Faucon Millenium, ou le goût que pouvait avoir la soupe de Yoda. C’est de ça que parle Space Boulettes : d’une famille et d’un groupe d’amis qui n’ont pas de pouvoirs magiques ou d’armes à brandir, mais qui parviennent quand même à sauver une petite partie de leur galaxie.

Pourquoi un livre pour enfants ?

C.T. : Parce que les enfants sont l’AVENIR de la bande dessinée. La génération d’auteurs de « romans graphiques » à laquelle j’appartiens a dépensé tellement d’énergie à prouver que « la bande dessinée, c’est pas que pour les enfants » qu’elle a négligé ce lectorat essentiel. Quand j’étais petit, les dessins animés ne passaient à la télé que le samedi matin, mais les comics étaient toujours à portée de main aux caisses des supérettes. Maintenant, les enfants ont des téléphones, des tablettes, Internet, les images de synthèse et un accès constant à des divertissements interactifs. C’est un miracle que la bande dessinée, ce média modeste et silencieux, puisse toujours attirer une partie de leur attention. Je veux attiser cette flamme, et que la bande dessinée continue d’exister pour les générations futures.

Bien que Crinkle Bump Dam soit partiellement en couleurs, tes quatre premiers ouvrages publiés sont en noir et blanc. En France, même tes lecteurs les plus fidèles ignorent, pour la plupart, que tu as publié des histoires courtes que tu as mises toi-même en couleurs. Un livre de Craig Thompson en couleurs pourrait donc surprendre nombre d’entre eux. Pourquoi avoir choisi la couleur cette fois ?

C. T. : Il semblerait que la couleur soit indispensable pour attirer le jeune public : par exemple, la série Bone de Jeff Smith a été colorisée par Scholastic et a aussitôt gagné un nouveau lectorat. Esthétiquement, je préfère le noir et blanc, qui laisse telle quelle « l’écriture » du dessinateur. L’une des choses qui me frustrent avec la couleur, c’est que le travail au pinceau devient souvent un obstacle plutôt qu’une amélioration. La ligne claire façon Hergé semble être le style le plus adapté à la couleur, à l’opposé de l’approche calligraphique que je recherche la plupart du temps. D’un autre côté, les couleurs de Dave Stewart apportent beaucoup de profondeur, d’atmosphère et de clarté à mes pages qui étaient plutôt denses."

Retrouvez l'interview complète sur le site de Casterman.

Habibi

Craig Thompson est né en 1975 dans le Michigan. Il grandi dans une ferme isolée du Wisconsin où il passe beaucoup de temps dehors à aider aux travaux agricoles. Plus tard il entre dans une école d'art graphique mais faute de moyens financiers, il cumule les petits boulots mal payés pour financer sa passion du dessin. Il s'inspirera beaucoup de ses souvenirs mais aussi de ses amis dans ses premiers strips, puis sortira sons premier ouvrage Adieu Chunky Ride en 1999 qui lui vaudra le Harvey Award du meilleur espoir (Best New Talent) et qui sortira en France en 2002 chez Casterman. 

En 2004 il sort son premier grand succès : Blankets, manteau de neige, une histoire en bonne partie autobiographique, quand un jeune homme se préserve du fondamentalisme religieux grâce à sa passion pour le dessin et sa découverte de l'amour. Un livre qui lui vaudra le Prix Eisner du meilleur album et du meilleur auteur réaliste et le Prix Harvey du meilleur dessinateur, du meilleur auteur et du meilleur album, ainsi que le prix de la critique de l'ACBD en France.

Et en 2011 paraît Habibi, un conte extraordinaire à la façon des 1001 nuits qui rassemble une ancienne esclave éduquée par son défunt mari et un enfant, à la croisée des cultures et des religions chrétiennes et musulmanes. Un travail prodigieux sur lequel l'auteur à travaillé durant 7 ans. L'ouvrage est une merveille de détails, de références et de culture. Cet album lui raporta le prestigieux Eisner Award du meilleur auteur complet (scénariste / dessinateur) en 2012 et il fit partit la même année de la sélection officielle du festival d'Agoulème. 

Thompson est extrèmement réputé pour la richesse de son travail, autant graphique que scénaristique. En France nous le connaissons surtout pour son travail sur ses livres-fleuves, mais au Etats-Unis il a également publié plusieurs histoires courtes ainsi que des mini-comics.

C'est vous dire si nous l'attendions ce fameux Space Boulette

Craig Thompson

Retrouver Craig Thompson directement sur son blog où vous pourrez trouver les dates de sa tournée européenne.

Nous vous conseillons égallement cette interview très complète sur du9 pour ceux qui voudraient en savoir plus!

Vous pourrez retrouver Space Boulette, ainsi que les autres livres de Craig Thompson, sur les tables de nos librairies ou sur notre site : Momie.fr 

 

3 mars 2016

Coup de cœur : "L'heure de lames" de Rob Davis (Warum)

 

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Bear Park est un endroit comme nulle part ailleurs. Là-bas, les enfants fabriquent leurs parents dès leur plus jeune âge, on ne fête pas les anniversaires mais tout le monde connaît la date de sa mort, et, parfois, il pleut des lames.

Scarper, ado asocial, n’a plus que trois semaines à vivre. 

Véra, une énigmatique nouvelle élève entre dans sa vie et perturbe ses projets de fin de vie sans vagues.

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Lire L’heure des lames c’est comme se replonger dans l’univers incroyablement poétique et cruel de Boris Vian, c’est déroutant, ça vous laisse un goût doux-amer dans la bouche, mais on y replonge tête la première avec plaisir.

Rob Davis nous fais découvrir cette réalité extraordinaire au travers des yeux désabusés de cet ado au seuil de la mort et qui, dans un dernier élan de vie se décide à interroger le monde dans lequel il évolue.

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Rob Davis est un illustrateur, dessinateur et scénariste de BD né au Royaume-Uni. (son blog en anglais est .)

Il est le dessinateur de Judge Dredd et auteur pour le magazine Docteur Who

Il a déjà publié le diptyque Don Quichotte qui fut nominée deux fois aux Eisners Awards en 2014. 

Il répond à Warum à propos de son dernier livre :

"Quelles furent vos inspirations pour L’Heure des lames ? On pense à Orwell ou Bradbury…

Orwell, bien entendu. 1984 est une énorme influence en terme de création d’univers et d’allégories. Particulièrement en ce qui concerne les jeux sur les mots, cette construction d’un vocabulaire qui permettra d’illustrer des concepts politiques majeurs.

Les autres influences viennent principalement de l’Art, plus dans le graphisme que dans l’histoire d’ailleurs. Picasso, ou Barbra Hepworth, par exemple. Je voulais atteindre ce que Picasso a réussit dans la fin de son époque cubiste avec ses dessins et scultpures et ce que l’Avant-garde et les surrealistes ont réalisés dans la recherche de l’absurde, mais dans un but narratif. Donner l’impression d’une histoire plus réelle en la plongeant dans un univers totalement surréaliste.

J’ai eu bien entendu d’autre sources, mais surtout, je cherchais à créer quelque chose d’inédit, dans l’idéal une nouvelle façon de voir. « Nous avons besoin de nouvelles métaphore » comme le disait James Graham Ballard (Grand écrivain de SF britannique)."

En France il est publié chez Warum une maison d'édition créée en 2004 par deux auteurs issues des arts décoratifs de Paris. Warum a pour vocation de promouvoir la bande-dessiné avec humour et créativité tout en s'éloignant des codes conventionnels du milieu. Les projets originaux et décalés y ont la part-belle! Ils se développent en 2008 avec le label Vraoum! qui s'ouvre plus au grand-publique tout en concervant les exigences initiales de Warum en matière d'édition. Vous pouvez retrouver leur historique et leur manifeste plein d'humour ici

Retrouvez l'integralité de l'interview de Rob Davis sur le site de Warum, .

Et vous pouvez trouver L'heure des lames sur les tables de nos librairies ou sur notre site internet : Momie.fr

 

 

1 mars 2016

Coup de coeur : "Juliette, les fantômes reviennent au printemps" de Camille Jourdy (Actes Sud BD)

 

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Il y a Juliette qui a peur que son cœur s’arrête, puis il y a Marylou mariée à Stéphane qui couche avec son vendeur de farces et attrapes, puis il y a monsieur Georges et son canard, puis il y a Marlène la larguée du comptoir, puis il y a Nénette tenancière du p’tit bar de province le Tropical, puis il y a les grand-parents et puis la vieille qui perd la boule,  et les enfants… Le tourbillon du quotidien de tous ces personnages qui s’entrelacent et se défont comme dans une chanson d’Aznavour.

 

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C’est drôle, c’est tendre, tout ce petit monde qui virevolte dans l’univers graphique incroyable et sucré de Camille Jourdy, déjà très remarquée par “Rosalie Blum” paru il y a quelques années.

Jetez-vous dessus !

Et si vous voulez découvrir l'univers de Camille Jourdy, rendez-vous sur son blog !

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