Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Librairie 9e Quai & Momie
24 novembre 2016

Mister Mathieu Bablet en dédicace le 3 décembre !

Nous sommes ravis d'accueillir samedi 3 décembre de 14h30 à 19h

Mathieu Bablet

pour la sortie de son dernier album : Shangri-La

un nouvel indispensable de la science-fiction.

 

Shangri_la

 

La planète Terre est devenue invivable, le reste de l'humanité a fuit et prospère dans une usine satellite en orbite autour de celle-ci.

Chaque personne est au service de ce vaisseau-entreprise pour laquelle elle travaille, et dépense son argent en un cercle de consommation infini.

Tout le monde semble se satisfaire de cette société "parfaite", l'homme prospère et se rêve créateur divin : les scientifiques sont en passe de créer l'homo stellaris afin de l'implanter sur l'une des région les plus inhospitalière de Titan : Shangri-La, et réécrire la "Genèse" à leur façon.

Scott, citoyen consommateur convaincu, mène l'enquête pour le compte du conseil de Tianzhu, la multinationale régnante, au sujet d'accidents parvenus dans les différents laboratoires visant à créer la vie.

Shangri-La est devenu un nouvel indispensable de la science-fiction. Si les thèmes abordés restent somme toute assez classiques pour le genre, la narration et le dessin de Mathieu Bablet vous entraînent dans un univers fascinant. Son sens du détail et ses couleurs d'une extraordinaire richesse lui ont valu dès son premier album, La belle mort, un public conquit.   

 

Découvrez en turbo-média une aventure bonus de la bande-dessinée (il n'est pas nécessaire d'avoir lu l'album pour comprendre)

ici

Mathieu Bablet

 

Mais qui est Mathieu Bablet ?

Grenoblois de 29 ans qui a rêvé dés ses débuts à l'école de devenir dessinateur. Après le lycée il suit des cours à l'ENAAI (Enseignements aux Arts Appliqués et à l'Image) de Chambéry avec pour objectif de faire de la bande-dessinée. A l'issue de ses études Mathieu Bablet travail sur le scénario de La belle mort et vise spécifiquement les éditions Ankama qu'il avait découvert au travers de Mutafukaz : "J'ai vu qu'on pouvait faire de la bd différemment, avec un format un peu particulier, des histoires qui ne rentrent pas dans les codes de la bd traditionnelle, qu'on avait l'habitude de lire." dit-il à 9eme art.

L'histoire tape dans l'oeil de Run, l'auteur de Mutafukaz, qui à l'époque crée le Label 619 :

Le Label 619, c’est :
- Un esprit rentre-dedans et divertissant, sans concession ;
- Une carte blanche sans tabou donnée à des jeunes talents ;
- L’exploration de nouvelles formes d’expression graphique.

L'histoire se déroule ensuite toute seule : La belle mort est publiée en 2011, Mathieu Bablet participe à plusieurs exemplaires de Doggybags à partir de 2012, suis Adrastée et finalement Shangri-La.

 

belle mort

La belle mort :

Quand les insectes envahissent la planète et annihilent l'espèce humaines il ne reste que la survie jour après jour pour les quelques rescapés restant.

La belle mort est une errance dans un univers post-apocalyptique très bien rendu, les personnage survivent et se questionnent sur le sens de leur vie ou sur le futur qu'ils pourraient rêver. 

 

 

 

 

adrasteeAdrastée :

Après une vie d'un millénaire, la disparition des siens et de son peuple, le roi d'Hyperborée voyage vers le Mont Olympe pour interroger les dieux sur son étrange nature et ce qu'il reste de sa destinée.

Adrastée est un long voyage initiatique et contemplatif au coeur de la mythologie grecque, qui s'interroge sur la vie, la mort et la mémoire. 

Paru en diptyque à l'origine, le Label 619 a choisi de le réédité en intégrale pour la sortie de Shangri-La.

L'auteur en parle dans son interview à 9eme art :

9eme art : "Comment est née l'idée de cette histoire ?"

M. B. : "À la base, je voulais faire quelque chose dans la mythologie grecque, c'est quelque chose qui me plaît depuis que je suis gosse. J'aime beaucoup le bestiaire, tout ce qu'il y autour. Mais je ne voulais pas faire une transposition d'un récit qui existe déjà. Ne pas réécrire l'Illiade, l'Odyssée, etc. Je voulais ma propre histoire. Et comme j'aime bien les personnages errants, qui se posent dix mille questions, j'ai eu l'idée de cette personne immortelle pour faire, en plus du voyage, tout un travail sur ce qu'est la mémoire, la mortalité etc. Quand on mélange tout ça, on tombe sur Adrastée."

9eme art : "Comment s'est passé ton travail sur se titre ?"

M. B. : "D'abord, il y a eu une phase où j'ai dû lire et relire pas mal de bouquins sur la mythologie, pour ne pas raconter n'importe quoi et être un peu crédible. J'ai tout écrit en amont, parce pour que La Belle Mort, qui était ma première bd, ça a été un peu chaotique. J'écrivais et je réécrivais des trucs pendant la bd, et au final ça n'est pas viable, il faut que ça soit fluide d'un bout à l'autre. Du coup j'ai tout écrit, puis tout storyboardé, du début du tome 1 jusqu'à la fin du tome 2. Je pense qu'il le fallait, puisqu'il y a une vraie correspondance entre le début et la fin. J'essaie d'avoir une méthode à peu près carrée, pour ne pas partir dans tous les sens, parce que c'est vraiment le truc que je maîtrise le moins pour l'instant."

 

Extrait de l'album Shangri-La de Bablet

Mathieu Bablet parle de son nouvel album dans une interview à Bodoï :

"QU’EST-CE QUI VOUS ATTIRE DANS LE GENRE DE LA SCIENCE-FICTION ?

Je pense que c’est tout simplement mon genre favori. Je l’avais déjà abordé dans La Belle Mort et je souhaitais m’y plonger de nouveau. Et perpétuer un peu cette tradition de la SF de remettre en question, dans un récit futuriste, les problèmes des sociétés contemporaines.

VOUS ABORDEZ EN EFFET DE NOMBREUX THÈMES. N’AVEZ-VOUS PAS EU PEUR DE PARTIR DANS TOUS LES SENS ?

Effectivement, j’ai eu envie de parler de plein de choses et j’ai pris le risque de tout intégrer ou presque. J’ai tout de même éludé le thème du féminisme que je pensais évoquer au départ, mais ça faisait beaucoup. Et j’ai fait court sur mon histoire de paradoxe temporel, par manque de place. Je me concentre sur le mode de vie consumériste et le capitalisme, que je décris comme une forme d’aliénation librement consentie par les habitants de la station. Pour changer des récits type 1984 de George Orwell, qui parle d’aliénation imposée de manière autoritaire. J’aborde aussi le racisme et le spécisme à travers le personnage de John et des animoïdes, l’aspiration au libre-arbitre des individus…

[...]

GRAPHIQUEMENT, ON SENT UNE NETTE PROGRESSION DEPUIS LA BELLE MORT ET MÊME ADRASTÉE.

Plus je dessine, plus les pages s’accumulent, et plus j’ai de facilité sur les décors et le découpage. Je peine encore sur les visages des personnages, je m’y reprends souvent à plusieurs fois, car j’ai du mal à leur dessiner des têtes vraiment différentes. L’anatomie a toujours été mon point faible, alors j’opte pour des personnages non réalistes dans un décor réaliste. Un truc inspiré des dessins animés japonais, très pratiques pour mieux faire ressortir les émotions.

VOS DÉCORS FOURMILLENT DE DÉTAILS. COMMENT TRAVAILLEZ-VOUS ?

C’est un défi graphique et c’est ce que je préfère : bâtir un monde cohérent pour qu’il soit palpable, que le lecteur ait l’impression de pouvoir y entrer. Il faut pour cela inclure de nombreux détails dans les décors, sur les lumières, les écrans, les déchets au sol… Je me suis inspiré de l’architecture des stations de métro et des grands centres commerciaux, où le soleil ne pénètre jamais. Concernant ma technique, je dessine de façon traditionnelle, sur un papier d’un format entre le A4 et le A3, pas trop grand car sinon je dessinerai encore plus de détails ! J’encre au critérium, pour gagner du temps, et parce que c’est une étape où je suis moins à l’aise. Ensuite, je réalise la couleur de façon numérique, avec des calques de texture sur les couleurs pour appuyer les ambiances.

 [...]

VOUS AVEZ ÉGALEMENT PRODUIT UN PETIT BONUS À SHANGRI-LA, EN TURBOMÉDIA. POURQUOI ?

Le turbomédia est un support qui m’attire, comme une alternative à la BD sur écran, même s’il n’a pas encore de modèle économique. Ni bande dessinée, ni dessin animé, c’est une narration avec un rythme différent qui était intéressante de tester. Cela m’a permis d’élargir un peu l’univers de Shangri-La et de renforcer l’empathie envers le personnage de l’animoïde John, qui est un peu tragique."

shangrila2

 

 

Retrouvez Mathieu Bablet sur son blog ou sur Facebook.

Tous ses livres sont disponibles sur nos tables ou sur notre site internet Momie.fr (suivez les liens clicablent).

Et retrouvez toute l'actualité de la librairie sur Facebook et Instagram.

 

 

113503836_o

 

 

 

 

Source :

http://www.bodoi.info/mathieu-bablet-la-claque-shangri-la/

http://www.9emeart.fr/post/interview/franco-belge/angouleme-2014-l-interview-de-mathieu-bablet-adrastee-1343

http://www.bedetheque.com/auteur-24611-BD-Bablet-Mathieu.html

http://bedelo.fr/wp-content/uploads/2016/10/Shangri-La_Bablet_02.jpg

http://www.avoir-alire.com/IMG/jpg/shangrila2.jpg

Publicité
Publicité
Commentaires
Librairie 9e Quai & Momie
Publicité
Archives
Publicité